Après s’être cassé les dents sur ses rêves d’Élysée, Jean-François Copé semble avoir définitivement renoncé à toute ambition politique nationale. "Je n'en ai plus envie. Les conditions d'exercice de ce métier se sont tellement dégradées que je n'y vois pas ma place", indique-t-il au Journal du dimanche.
L’ex-ministre du Budget assure aussi avoir "changé de vie", lui qui se consacre désormais à sa ville de Meaux - située en Seine-et-Marne et dont il est maire depuis 2005 - ainsi qu’à son métier d’avocat d’affaires. Ses aspirations nationales remisées au placard, l’édile semble toutefois bien plus enclin à exercer ses responsabilités locales, lui qui a été réélu au premier tour en 2020, avec 76% des voix. "C'est ce qui me fait dire que la politique sert encore à quelque chose", explique-t-il à l’hebdomadaire.
En 2022, il veut peser
Un ami de Jean-François Copé
S’il ne devrait donc pas briguer l’Élysée en 2022, Jean-François Copé n’en est pas pour autant dénué d’intérêt pour le scrutin, et juge que le meilleur candidat pour la droite pourrait être Édouard Philippe. "À ce stade et au vu des sondages, c'est le seul qui peut sécuriser une présence de la droite au second tour de la présidentielle", croit-il savoir.
D’autres possibles aspirants présidents ont eux aussi le "regard bienveillant" de l’ancien ministre, comme Xavier Bertrand et Valérie Pécresse. Une seule certitude, toutefois : "Ce qui m'importe, c'est que Le Pen ne gagne pas" à la présidentielle, lance l’élu. Reste que certains des proches de l’ex-ministre imaginent que ce dernier n’a pas forcément dit son dernier mot. "En 2022, il veut peser", estime l’un d’eux. Et un ex-collaborateur d’appuyer : "Comme tout animal politique, il reste dans cette idée que tout est toujours possible".
Par ailleurs, l’édile de Meaux est aussi revenu, cette fois au micro de M6, sur l’affaire Bygmalion, dont le procès s’ouvrira mercredi 17 mars, mais dans laquelle il a été blanchi en 2016. "J’ai vu la haine sur le visage d’un certain nombre de gens qui se sont dits ‘C’est le moment où jamais de le finir’, en parlant de moi". Et de poursuivre : "Parce que les sarkozistes d’un côté, les fillonistes de l’autre, se disaient ‘Bah comme ça, il n’y aura plus de relève derrière nous. Puisque j’étais censé, supposé incarner un peu la relève".
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