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"Je ne demande pas le retrait de Mélenchon mais un changement de ligne", dit Autain sur RTL

INVITÉE RTL - Clémentine Autain, députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, demande un changement de ligne du parti, après sa déroute aux européennes.

La députée LFI Clémentine Autain le 7 mars 2019

Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP

"Je ne demande pas le retrait de Mélenchon mais un changement de ligne", dit Autain sur RTL

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"Je ne demande pas le retrait de Mélenchon mais un changement de ligne", dit Autain sur RTL

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Thomas Pierre

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"La France insoumise est dans un moment où il faut se questionner". Au lendemain de la déroute du parti de gauche aux Européennes, la question de la ligne politique de LFI se pose pour Clémentine Autain, invité de RTL, ce vendredi 7 juin. "Ce que je demande, ce n'est pas le retrait de Jean-Luc Mélenchon, c'est de bien mesurer la ligne et de changer d'orientation politique", explique la députée LFI de Seine-Saint-Denis.

Pas question pour autant de demander le retrait du leader insoumis. "Je n'ai pas de leçon à donner à Jean-Luc Mélenchon (...) Je me souviens qu'il y a deux ans (pour la présidentielle), il a eu un profil politique rassembleur qui nous a hissés très haut", poursuit-elle. 

"Si vous dites : on se sépare de Jean-Luc Mélenchon, il n'est plus notre leader, et qu'après on garde la même ligne, je ne suis pas sûre que l'on ait énormément progressé", estime encore Clémentine Autain. 

Pas d'instances pour débattre chez LFI

Un changement de ligne qui doit passer par un changement structurel du parti lui-même. "Une des difficultés que nous avons, c'est précisément qu'il n'y a pas dans la France insoumise aujourd'hui les instances qui nous permettent d'avoir réellement (le) débat" de la ligne politique, regrette la députée de Seine-Saint-Denis.

À écouter aussi

Un changement nécessaire pour celle qui appelait cette semaine dans le Figaro à un "big bang" de la gauche radicale, pour retrouver la confiance des classes populaires et exister face à LaREM et au Rassemblement national. "Aujourd'hui, il y a une urgence politique car l’extrême-droite est en embuscade d'un pouvoir qui se reproduit sur lui-même. Et on est devant un choix soit néo-facho, soit néo-libéraux", affirme la députée insoumise. 

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