Roselyne Bachelot est connue pour son franc-parler. L’ancienne ministre de la Culture sous la présidence d’Emmanuel Macron publie 682 jours, (Editions Plon). Elle y fustige le “bal des hypocrites”, notamment ceux qui n’ont pas voulu reconnaître la culture comme bien essentiel pendant le Covid. "C'est aussi bien les élus locaux ou certains politiques qui n'ont pas arrêté de dire qu'on n'en faisait pas assez pour le monde de la culture, alors que la France a pulvérisé, si l'on peut dire, le montant des aides. Et qui ensuite nous ont accusés d'avoir cramé la caisse", fustige l'ancienne ministre.
Même si c’est un ouvrage où tout le monde en prend pour son grade. En premier lieu, il y a "certains artistes, souvent parmi les mieux payés", qui ont “l’hypocrisie de me remercier dans les coulisses, et de m’attaquer sur la scène”, le cinéma français, “gavé d’argent public”, qui "permet à de très nombreux films français de ne pas trouver leur public", ironise-t-elle. Les “technos sanitaro-cinglés” ne sont pas épargnées : ceux qui pendant la crise sanitaire "laissaient circuler les rames de métro bondées, mais refusaient d'ouvrir les théâtres et les cinémas".
Roselyne Bachelot admet aussi que pendant la crise, ses anciens camarades des Républicains l'"ont aussi copieusement énervée”. Au gouvernement, l'ex-ministre de la Culture d'Emmanuel Macron reconnaît s'"être frittée avec Elisabeth Borne” sur la question de l’apprentissage. Elle l'assure néanmoins : “on a beaucoup de chance d’avoir une femme pareille à Matignon”.
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