INVITÉE RTL - Mort de Thomas à Crépol : menacée de mort, la maire de Romans-sur-Isère "ne regrette pas ses propos" sur la délinquance

Dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023, Thomas a été mortellement blessé en marge d'un bal de village à Crépol (Drome). Un drame qui a suscité des tensions dans la région et notamment à Romans-sur-Isère où ce lycéen de 16 ans était scolarisé.

À la suite de ce drame, la maire "divers droite" de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval  - aujourd'hui courtisée par Éric Ciotti - avait alerté sur le "niveau de délinquance" des quartiers sensibles, notamment dans sa ville. Sur BFM-TV, elle avait notamment appelé à une "prise de conscience" de l'État face à la situation dans les quartiers sensibles du pays, et notamment dans sa ville, en évoquant "un niveau de délinquance, dont on retrouve les racines dans la radicalisation" ou le "trafic de drogue". 

Le 29 novembre, l'édile a déposé plainte après avoir reçu des menaces par téléphone et sur les réseaux sociaux, suite à ses prises de position publiques. Au total, elle aura déposé quatre plaintes.

Des regrets aujourd'hui ? "Je n'ai jamais regretté mes propos", souligne Marie-Hélène Thoraval ce samedi 20 janvier au micro de RTL. Elle se félicite "d'avoir dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas et d'avoir peut-être signifié ce qu'est la réalité de nos territoires". Considérant qu'une "minorité pourrit la vie d'une majorité de personnes".

Elle dénonce le "laxisme" et une "culture de l'excuse"

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Marie-Hélène Thoraval dénonce le laxisme "depuis des dizaines d'années" mais aussi une "culture de l'excuse entretenue et développée depuis trop longtemps". Et de poursuivre : "Dire que c'est trop tard, c'est baisser les bras." L'édile et son franc parler souhaite un "meilleur accompagnement des effectifs de police" en moyens comme en nombre. Elle déplore par ailleurs un "engorgement des tribunaux alors qu'ils font un travail exceptionnel". "Il y a aussi une problématique au niveau de l'éducation" ainsi qu'une "responsabilité des parents trop souvent oubliée". Marie-Hélène Thoraval insiste sur une "responsabilité" et une "culpabilité" parentales, "voire même une complicité à certains moments, notamment dans ce qui relève du deal".