De très nombreux Français ont été émus par le suicide de Lucas, 13 ans, qui s'est donné la mort samedi 7 janvier à Golbey, dans les Vosges. La piste du harcèlement scolaire a rapidement été envisagée pour comprendre les causes de son suicide. Ses proches évoquent des moqueries permanentes. Invitée exceptionnelle de RTL ce mercredi 25 janvier, Brigitte Macron évoque "des drames absolus" liés au harcèlement scolaire. Alors que faire aujourd'hui pour qu'il n'y ait pas d'autres drames de ce genre ?
"Il y a ce qui existe, c'est le programme phare, ce sont les ambassadeurs, ce sont les élèves volontaires. La sensibilisation du personnel encadrant ou des professeurs pour qu'ils repèrent et qu'ils aident. Donc, il y a ce programme qui existe. Le 3020, pour le harcèlement à l'école, le 3018 sur le harcèlement par Internet pour essayer de supprimer les contenus. Parce que les plateformes disent qu'elles nous aident, mais c'est encore extrêmement insuffisant", juge-t-elle.
Selon la Première dame, "il faut mettre aussi un focus sur la prévention. J'ai des petits-enfants, qui ont absolument tous les âges. Je les interroge et ils n'entendent pas grand-chose".
Et quid des harceleurs ? "C'est totalement destructeur. C'est totalement destructeur ou déstructurant. On peut s'en sortir parce que le harcèlement, maintenant, c'est une caisse de résonance. Comment voulez-vous qu'un enfant, un ado, se construise avec tout ce qu'il entend, tout ce qu'on dit de lui ? Au bout d'un moment, c'est un sentiment de culpabilité et de honte qu'il arrive à générer. Et ça, ça reste et ça mène au pire", explique-t-elle.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.