C'est un gros caillou dans la botte du gouvernement : Damien Abad, tout juste nommé ministre des Solidarités, est accusé de viols par deux femmes dont le témoignage a été recueilli par Mediapart. De son côté, la Première ministre Élisabeth Borne a réagi dimanche en déclarant avoir "découvert" l'article de Mediapart samedi. "Bien évidemment, je n'étais pas au courant", assure-t-elle.
Invitée ce lundi matin sur RTL, Sandrine Rousseau, ancienne candidate à la primaire écolo, explique que "visiblement LaREM était au courant, visiblement le cabinet d'Élisabeth Borne a été contacté par Mediapart quelques jours avant la sortie de l'article. Manifestement les relais n'ont pas été faits".
"Quand on nomme des ministres dans un gouvernement, on vérifie qu'ils n'aient pas d'ennuis avec la justice. S'il y avait eu une enquête sur Damien Abad, on aurait vu cette plainte classée sans suite", dénonce-t-elle. "C'est comme si le gouvernement, Emmanuel Macron et Élisabeth Borne, n'avaient pas saisi ce qui était en train de se passer dans la société", poursuit la candidate aux législatives.
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