Au micro de RTL, Paul Midy, rapporteur général du projet de loi de régulation numérique, a indiqué vouloir en finir avec le "sentiment d'anonymat sur les réseaux sociaux, qui génère un sentiment d'impunité, qui font qu'il n'y a plus de limite." Le député Renaissance de l'Essonne a ainsi pris l'exemple de Lindsay, 13 ans, qui s'est suicidée en mai, après avoir été cyberharcelée.
Alors que le projet est présenté et examiné à partir de ce mardi 19 septembre 2023 à l'Assemblée nationale, le député a plaidé pour la création d'une "carte nationale d'identité numérique." Ainsi, "le principe est de dire 'on fait comme dans la vie physique' : on a le droit au pseudonymat, mais on n'a pas le droit à l'anonymat."
Face au sentiment de "flicage" dont pourraient être victimes un certain nombre de personnes, Paul Midy a répondu qu'il était "très important de respecter les libertés individuelles (...) Mais il ne s'agit pas de créer un monde qui est différent sur Internet, où il n'y a aucune responsabilité, où il y a une impunité totale." Selon lui, aujourd'hui, "95 % des Français pensent qu'ils sont anonymes", et donc qu'"ils peuvent tout se permettre."