Pour la première fois, un tournoi du Grand Chelem s'attaque frontalement au cyberharcèlement. Amélie Mauresmo, directrice de Roland-Garros, a annoncé ce vendredi 21 avril la mise en place d'un nouveau mécanisme de lutte contre ce fléau durant le tournoi parisien (du 22 mai au 11 juin).
Pour la première fois, les joueurs et joueuses, de tous les tableaux, vont pouvoir bénéficier d'un accompagnement personnalisé. La Fédération française de tennis (FFT) a fait appel à la société Bodyguard, dont l'application détecte et efface les messages de haine, en plus de modérer les messages reçus par les sportifs sur les réseaux sociaux.
"C'est canon pour le bien-être mental des joueurs. Cela assainit l'esprit. Tout le monde pourra se présenter plus libre sur le court. J'ai hâte de voir le ressenti des joueurs sur ce service", a expliqué Amélie Mauresmo, lors d'une conférence de presse, dont les propos ont été rapportés par l'Équipe.
Cette annonce fait suite aux nombreuses plaintes de joueurs et joueuses, notamment Gaël Monfils, Caroline Garcia ou encore Alizé Cornet qui avait, en février 2022, raconté le cyberharcèlement qu'elle avait subi de la part de parieurs en ligne après un match perdu.
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