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L'ancien ministre et actuel vice-président de l'Assemblée nationale, Roland Lescure, était l'invité du Grand Jury RTL Le Figaro Public Sénat, le dimanche 27 octobre 2024
Crédit : Nicolas Kovarik /Agence 1827 /RTL
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Le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, veut mettre en place une nouvelle loi immigration, à peine un an après la précédente. Roland Lescure, ancien ministre macroniste à l'époque de cette loi, est l'invité du Grand Jury RTL - Le Figaro - Public Sénat - M6, ce dimanche 27 octobre. Selon lui, une nouvelle loi immigration "n'est pas nécessaire" : "On a voté une loi il y a moins d'un an".
La loi immigration portée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Gérald Darmanin, avait fracturé l'ancienne majorité présidentielle. "Je n'ai jamais menacé de démissionner, mais je l'ai envisagé", admet Roland Lescure. "J'ai échangé à la fois avec le président de la République et la Première ministre [Elisabeth Borne, ndlr], qui m'ont convaincu". "La Première ministre m'a dit : tout ce que tu n'aimes pas dans cette loi sera retoqué par le Conseil constitutionnel. Elle avait raison", continue Roland Lescure.
On sait bien que le jour où Marine Le Pen décide de ne plus soutenir le gouvernement, il tombe.
Roland Lescure dans Le Grand Jury, sur RTL
L'ancien ministre affiche également ses désaccords avec le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. "Quand on dit que l'immigration n'est pas une chance, est-ce que l'on dit ça pour les 7 millions et demi de Français d'origine étrangère qui vivent en France ?", se questionne Roland Lescure. Il se dit "capable de voter contre" un projet de loi immigration auquel il est opposé.
"Il faut être extrêmement ferme sur l'immigration illégale, et on avait voté des choses dans cette loi, qu'il faut maintenant appliquer. Mais aujourd'hui, il y a des dizaines de milliers de personnes issues de l’immigration, qui travaillent dans les restaurants, dans la construction, dans l'industrie. Et on va en avoir besoin de davantage", plaide l'ancien ministre. "On a besoin de main d’œuvre, y compris étrangère, dans les métiers en tension".
"Ce que je n'aimais pas, et ce que je n'aime toujours pas, c'est l'équation politique qui sous-tend ce gouvernement, poursuit-il. On sait bien que le jour où Marine Le Pen décide de ne plus le soutenir, il tombe. Le risque, et j'ai l'impression que ce risque est en train de s'avérer avec le ministre de l'Intérieur, c'est que l'on fasse des clins d’œils à l'extrême-droite, avec lesquels moi, je suis en profond désaccord. Sur le sujet des valeurs, je serai intraitable".
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