Une réforme "injuste et brutale". Invité de RTL ce mardi 17 janvier, Jordan Bardella a martelé son opposition à la réforme des retraites. "Au plus haut sommet de l'État, ils savent pertinemment que cette réforme est d'un cynisme inouï", a estimé le président du Rassemblement national.
Selon lui, "ce que les gens ne comprennent pas, c'est qu'alors que le pays connaît des difficultés économiques majeures, que les Français n'arrivent plus à régler un certain nombre de factures énergétiques, on vient demander aux Français les plus modestes de cotiser plus longtemps".
Le président du Rassemblement national a martelé : "Ils (le gouvernement, ndlr) savent que cette réforme est injuste, ils savent que cette réforme va constituer une souffrance pour des millions de gens (...) Il faut relancer l'emploi pour améliorer la rentabilité des cotisations et relancer la natalité dans un pays où la population vieillit".
Retraite minimale à 1.200 euros, prise en compte du congé parental, les aidants familiaux... Tout doit-il être jeté dans la réforme des retraites ? "Ce sont des cases dans lesquelles personne n'entre jamais, a répondu Jordan Bardella. Sur les 1.200 euros, cette mesure sert à faire avaler la pilule. Cela concerne une carrière complète, au smic et le montant est brut (...) C'est du vent et de l'enfumage", a-t-il insisté. Et d'ajouter : "Si vous avez 800 euros de retraite, vous n'aurez pas 1.200 euros".
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