Depuis deux ans qu'il a été élu maire, le théâtre de Perpignan a accueilli de grands noms de la chanson française, d'Alain Souchon à Christophe Maé, en passant par Mika et Kendji. Alors, Louis Aliot a du mal à comprendre les polémiques autour de la délocalisation du festival Les Déferlantes dans la cité catalane. L'annonce d'Indochine qui refuse de venir se produire dans la ville est "bizarre" pour le maire, "d'autant que ce n'est pas un festival organisé par la Ville, mais qui est totalement indépendant".
"Je n'y suis pour rien dans ce festival, d'où l'incompréhension totale des personnes qui s'intéressent à ce festival et des fans d'Indochine qui, je pense, ne sont pas très contents de cette attitude", poursuit le premier édile, qui se défend d'essayer d'agir auprès des producteurs du groupe. "Je ne suis que le gérant du site et je ne me mêle surtout pas de ces affaires. C'est entre les artistes et la production que cela doit se passer", assure-t-il.
Pour autant, Louis Aliot refuse d'y voir un rapport direct avec la perception du Rassemblent National par le grand pubic. "Je pense que nous sommes tombés sur un groupe particulièrement sectaire et discriminant. C'est circonstanciel", assure-t-il, se targuant du soutien de David Lisnard, président des maires de France.
"Dans notre département, nous avons 4 députés du Rassemblement national et ça ne choque personne. C'est un coup d'Indochine et j'espère que ce sera circonscrit à ce coup-là. Ils ont menacé de le faire, on verra bien s'ils le font", assure-t-il encore, avant de s'en prendre à Nicola Sirkis, le chanteur d'Indochin : "Il est animé par l'intolérance et le sectarisme des idées".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.