En plein débat sur la réforme des retraites, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a été ciblé par deux députés LFI. Ainsi, Thomas Portes avait publié une photo sur laquelle il pose le pied sur un ballon à l'effigie, tandis qu'Aurélien Saintoul l'a traité "d'assassin", entraînant une suspension de séance.
"Quand votre tête est représentée sur un ballon, dans un mouvement qui mime une forme de décapitation et qu'on vous traite d'assassin, forcément, dire que ça ne me touche pas et que ça ne me blesse pas, ce serait faux", a expliqué Olivier Dussopt, invité RTL, jeudi 16 février. Pour autant, il a affirmé qu'il aurait eu la même réaction si un autre ministre ou un autre parlementaire avait vécu la même chose.
Depuis ces incidents, la protection policière d'Olivier Dussopt a été renforcée. "Tout ce qui relève de ma sécurité personnelle relève d'officiers de sécurité qui m'accompagnent, en lien avec les services du ministère de l'Intérieur", a-t-il détaillé. Le ministre s'est félicité de pouvoir compter sur l'engagement des policiers.