Un "effort global" demandé à "tous les Français". Le ministre de l’Action et des Comptes publics Gabriel Attal a annoncé que le gouvernement a l'intention de diminuer ses dépenses. En effet, la dette française a récemment dépassé la barre des 3.000 milliards d'euros d'après l'INSEE. L'heure du "quoi qu'il en coûte" est terminée, sans pour autant laisser place à une période d'austérité.
Invité de RTL ce jeudi 13 juillet, Gabriel Attal a indiqué avoir pour objectif de "désendetter le pays progressivement", tout en "protégeant les classes moyennes qui travaillent".Ces efforts ne concerneront néanmoins pas le taux d'imposition. "Il n'y aura pas d'augmentation d'impôts", a martelé le ministre des Comptes publics.
Néanmoins, le ministre a annoncé que certaines aides exceptionnelles de l'État vont être supprimées progressivement, comme le bouclier tarifaire sur l'énergie, les chèques spécifiques (notamment sur l'essence) ainsi que les aides accordées aux entreprises pour financer les contrats d'apprentissage des jeunes.
D'ici à la fin de l'année 2024, le gouvernement souhaite mettre fin à la politique des chèques exceptionnels, qui ont été mis en place ces derniers mois pour préserver le pouvoir d'achat des Français. Pour faire des économies, "il faut notamment sortir des dispositifs spécifiques qu'on a mis en place pendant la crise de l'inflation", justifie le membre du gouvernement. "Ça veut dire qu'on va devoir sortir progressivement du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie", mais aussi des ristournes sur le prix de l'essence.
Gabriel Attal a également estimé que les mesures mises en place pour favoriser les contrats d'apprentissages des jeunes pour les entreprises ont permis d'atteindre le million d'apprentis dans le pays. Pourtant, ces aides pourraient ne pas durer. "On sait que sur un certain nombre de subventions que l'on verse et que l'État paye pour l'apprentissage, on peut faire des économies", a-t-il jugé.
De plus, le ministre souhaite lutter contre la fraude, notamment celle concernant les arrêts maladies. "On a vu ces dernières années une explosion des arrêts maladie. Les indemnités journalières, ça nous coûte 15 milliards d'euros par an", a déploré Gabriel Attal.
"La prescription d'arrêts maladie par téléconsultation explose beaucoup. On prescrit un arrêt sans même vraiment regarder si vous êtes malade ou pas et sans même vraiment le vérifier. Il y a un enjeu de responsabilité globale pour les usagers, pour les entreprises et pour ceux qui prescrivent, c'est-à-dire les médecins", a-t-il ajouté.
"Bien sûr que l'on traque la fraude", a-t-il assuré. Son objectif est donc de mettre fin à la fraude fiscale et sociale, notamment concernant les arrêts maladies ou encore les allocations familiales. "On arrête de verser des allocations sociales sur des comptes bancaires étrangers depuis le 1ᵉʳ juillet", a rappelé le ministre de l’Action et des Comptes publics.
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