Interview de Macron : "Le pan sécuritaire a été oublié", regrette Damien Abad
INVITÉ RTL - Le chef de file des députés Les Républicains à l'Assemblée est revenu sur les annonces d'Emmanuel Macron lors de l'interview du 14 juillet.

"J’ai trouvé ça très long, avec un certain nombre d’hésitations". Sur RTL, Damien Abad est revenu sur l’intervention d’Emmanuel Macron ce mardi 14 juillet, dans le cadre d’une interview télévisée. Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale n’a pas semblé convaincu par le chef de l’État. Il a ainsi senti Emmanuel Macron "embarrassé" concernant la question des impôts et la trajectoire fiscale.
En cause, la remise en question évoquée de la suppression d’ici 2023 de la taxe d’habitation pour les 20% des contribuables qui la paient encore. "C’est une non baisse d’impôt. Et donc pour les Français qui avaient prévu cette baisse d’impôt, ce sera forcément du pouvoir d’achat en moins", a décrypté Damien Abad.
De plus, l’élu de droite relève qu’il "n’y a eu quasiment rien sur le régalien, sur la sécurité, sur l’autorité de l’État, sur la capacité à assurer l’état de droit". "Aujourd’hui, le pan sécuritaire a été oublié", regrette Damien Abad.
Les jeunes et la compétitivité des entreprises oubliés ?
Ce dernier pointe aussi la mesure du chef de l’État concernant une exonération de charges pour les salaires des jeunes à condition que cela débouche sur un CDI. Il rappelle que c’est une mesure LR rejetée à l’Assemblée par LaREM, avant qu'elle soit reprise quelques semaines plus tard.
"Nous pensons qu’il y a deux axes majeurs : le soutien aux jeunes et la compétitivité des entreprises", expose Damien Abad. Il indique que la compétitivité des entreprises "doit passer aussi par des baisses d’impôts". Il évoque aussi une baisse des charges sociales et une flexibilité sur le temps de travail.
- Fête nationale, masques, impôts... Les 9 points à retenir de l'interview de Macron
- Coronavirus : Macron assure que "nous serons prêts" en cas de deuxième vague
- Réforme des retraites : "Je ne m'obstine pas à la faire tout de suite", dit Macron
- Darmanin accusé de viol : Macron se dit "garant de la présomption d'innocence"