Le gouvernement a donc tranché : ni chèque carburant, ni baisse des taxes, mais une indemnité inflation pour compenser la hausse des prix du carburant. 100 euros, défiscalisés, pour ceux qui gagnent moins de 2.000 euros net par mois, soit 38 millions de Français. Un casse-tête pour les administrations qui vont devoir définir comment cette prime sera versée.
Un casse-tête aussi pour le gouvernement. En coulisses ce jeudi soir, la décision a été prise dans l'urgence, dans la douleur et dans la précipitation à quelques heures du journal de 20h. Premier acte jeudi matin, la baisse des taxes est définitivement écartée. Pour Emmanuel Macron c'est clair, tout cela coûte trop cher, ça ne cible pas les plus fragiles et le message écolo envoyé est désastreux.
Jean Castex lui s'impatiente. "Je parle ce soir à 20 heures", dit-il à Bruno Le Maire lors d'un déjeuner à Matignon. "Il me faut une solution et vite", dit-il. Bercy en a une et plaide pour le fameux chèque carburant, mais le Premier ministre refuse, trop compliqué d'identifier ces Français dans le besoin et qui utilisent une voiture au quotidien. Jean Castex propose alors d'élargir les 100 euros aux retraités. L'indemnité inflation est née, "c'est lisible et c'est simple", se félicite un conseiller.
Pas si simple que ça apparemment. Qui va indemniser les chômeurs ? Comment les nounous vont recevoir leur chèque ou comment cibler correctement les étudiants et les retraités ? Toutes ces questions sont pour l'instant sans réponse.
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