Le 18 janvier, alors que l'affaire Duhamel provoque une vague de témoignages de victimes d'inceste, le député Bruno Questel (LREM) révèle dans un tweet avoir lui aussi subit un viol. "Il n’était pas de ma famille, il était du village ; de ces lieux où la famille est grande. J’avais 11 ans. Je n’ai jamais oublié. Aucune excuse possible. Aucun pardon possible", expliquait alors l'élu de l'Eure.
Un mois plus tard, Bruno Questel a "l'impression d'être passé dans une essoreuse". Au micro de RTL, il explique avoir reçu de très nombreux témoignages et messages de soutien, mais aussi avoir compris, "par leur regard", que certaines personnes n'approuvaient pas sa prise de parole.
"On assiste aujourd'hui à une libération de la parole", estime le député. Dans sa démarche, il cherche maintenant à "regarder devant comment (son) expression peut être utile pour les victimes" afin de "faire en sorte que cela ne soit plus possible". "Il faut que les auteurs comprennent que l’impunité est terminée", tranche l'élu.
L'Assemblée Nationale examinera justement, ce jeudi 18 février, une proposition de loi pour mieux lutter contre les violences sexuelles sur les mineurs. Pour agir au mieux, Bruno Questel avance deux pistes : "préciser la nature du crime", en "renforçant" la notion d'inceste, mais aussi d'effectuer un travail sur la prescription. Il ne peut être reproché à une victime de s'être exprimée "trop tard", revendique le député, "toute victime doit avoir la possibilité d'exprimer les choses".
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