En réponse à la défiance qu'inspire le vaccin contre la Covid-19 au sein d'une partie de la population, pourquoi les responsables politiques ne montreraient-ils pas l'exemple ? À cette question, le ministre de la Santé Olivier Véran a répondu ce mardi 29 décembre qu'il ne souhaitait pas "prendre la place de quelqu'un de plus prioritaire" que lui, ajoutant qu'il était "impatient" de recevoir le vaccin.
Pour le moment, le public ciblé est constitué "des personnes âgées vulnérables qui vivent en établissement collectif" et va être élargi aux professionnels de santé de 50 ans et plus ou qui souffrent de pathologies. Le reste de la population sera progressivement invité à se faire vacciner, des plus âgés aux plus jeunes.
"Je n'aurai aucune difficulté à me faire vacciner, je peux même vous dire mon impatience à être protégé par le vaccin. Mais je suis à faible risque de forme grave, étant âgé de 40 ans, donc je laisse la place à ceux qui en ont besoin", a dit le ministre sur le plateau du JT de France 2.
Olivier Véran ne croit pas que mettre en scène la vaccination des élus ferait changer d'avis les Français qui ne sont pas convaincus de son efficacité et de sa sûreté. "Si je me faisais vacciner devant les caméras, les plus réfractaires diraient qu'on ne m'a pas inoculé le vrai vaccin", a-t-il affirmé.
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