Après les annonces d'Emmanuel Macron lundi 10 décembre, la secrétaire d'État à l'égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations est revenue sur la gestion de la crise des "gilets jaunes".
"Je ne peux pas être à la fois juge et parti. Ce que j’observe, c'est que nous avons fait, nous gouvernement, effectivement des erreurs. Le président a fait une intervention très humble dans laquelle il a dit 'J’ai pu vous blesser ça n’était pas intention, mon seul combat c’est pour vous' (…) je trouve que c’est courageux. C’est la première fois qu’on a un président de la République qui adopte un ton, une posture d’écoute, d’humilité", a déclaré Marlène Schiappa.
"Il y a une responsabilité dans le débat public. Tous ceux qui appellent à la haine, à la haine envers les femmes, qui tiennent des propos homophobes, racistes, antisémites, anti-musulmans, qui veulent des têtes sur des piques, leur place n’est pas dans le débat public, leur place est devant un juge", a-t-elle dit à propos de certains "gilets jaunes".
Une colère qui est légitime
Marlène Schiappa, à propos du mouvement des "gilets jaunes"
"Il y a une colère qui s’exprime qui est légitime qu’il faut l’entendre mais dans le cadre des institutions. Il y a quand même des propos qui sont tenus sur les réseaux sociaux qui sont condamnables, qui sont punis par la loi, je le redis leur place à ces gens c’est devant un juge", a-t-elle poursuivi.
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