Alors que l'imam Hassan Iquioussen, dont le Conseil d'État a récemment validé l'expulsion décidée par Gérald Darmanin, n'a toujours pas été officiellement retrouvé, cette disparition pourrait être considérée comme l'échec du ministre de l'Intérieur.
D’abord, il accuse, ou fanfaronne puis laisse l’échec, même cuisant, se tasser, jusqu'au prochain échec. Cela marche pour le scandale du Stade de France et concernant la fuite de l’imam.
Lors des émeutes du soir de la finale de la Ligue des Champions, le ministre de l’Intérieur avait commencé par accuser les supporters anglais, puis avait reconnu que les forces de l’ordre n’étaient pas assez nombreuses. Avec le temps, le sujet est ainsi devenu moins brûlant et la polémique est passée.
Concernant l’imam, le ministre de l’Intérieur s’était réjoui de la confirmation de son expulsion, parlant même d’"une victoire de la République". Finalement, le prédicateur est en fuite et a sans doute trouvé refuge en Belgique. Mais peu importe pour Darmanin qui, depuis la disparition de Hassan Iquioussen, répète que c’est bien l’islamisme radical qui est en fuite. Mais la vraie raison pour laquelle personne ne risque de lui reprocher ses bévues, c’est qu’en macronie, il n’y a personne pour mieux tenir la maison police.
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