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Fin de vie : selon Bruno Retailleau, le texte va "dans le très mauvais sens"

"Le texte aujourd'hui est tellement permissif, demain ce que je crains, c'est qu'il soit beaucoup plus facile de demander la mort que d'avoir des soins", a-t-il argué.

Bruno Retailleau à Épinal, le samedi 22 mars 2025.
Crédit : Jean-Christophe VERHAEGEN / AFP
Marie-Pierre Haddad & AFP
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Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'est dit, le 13 avril dernier, "stupéfait" par la proposition de loi relative à la fin de vie étudiée en commission parlementaire, jugeant que ce texte "tellement permissif" va "dans le très mauvais sens"

"Le texte que j'ai découvert m'a stupéfié", a dit le ministre qui était interrogé sur LCI.  
Les députés ont commencé le 11 avril en commission l'examen de ce texte et approuvé la création d'un droit à l'aide à mourir, en élargissant les cas où la substance létale pourra être administrée par un soignant. 

"Le texte aujourd'hui est tellement permissif, demain ce que je crains, c'est qu'il soit beaucoup plus facile de demander la mort que d'avoir des soins", a-t-il argué. "C'est un texte qui va cumuler aussi bien le suicide assisté que l'euthanasie. Or, dans tous les pays qui ont autorisé ce double choix, et bien, c'est toujours l'euthanasie qui a écrasé le suicide assisté", a-t-il poursuivi. 

Plus de 35.000 euros

"Bien sûr, c'est une proposition de loi, mais ce texte pour moi, il est terrible parce que c'est un texte d'abandon", selon lui. Si "par malheur, il était demain voté, et bien, au moment de votre mort, les uns ou les autres devront se poser cette question non pas de tendre une main ou de demander une main secourable, mais de dire : 'Suis-je un fardeau pour la société ?'", a souligné Bruno Retailleau.  

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"Quand on voit que dans la dernière année d'une vie, le coût pour la santé, c'est plus de 35.000 euros, ce que je crains demain, c'est que ces considérations matérielles, ces considérations économiques prennent le pas sur la dignité de la vie humaine", a-t-il souligné. "Ce n'est pas un texte de fraternité, c'est un texte d'abandon" qui va "dans le très mauvais sens", a-t-il jugé. 

Les députés ont notamment approuvé un amendement d'Elise Leboucher (LFI) accordant à la personne qui souhaite recourir à l'aide à mourir la liberté de choisir entre auto-administration du produit létal et administration par un médecin ou un infirmier. Le texte initial prévoyait que celle-ci ne soit possible que lorsque le patient "n'est pas en mesure physiquement d'y procéder"

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