Il a fait le "show". Devant plus de 30.000 personnes, Emmanuel Macron a fait un discours de plus de 2h30 afin de conforter sa position de favori alors que Marine Le Pen connaît une dynamique positive, à une semaine du premier tour de la présidentielle.
Au centre de la Défense Arena, le candidat a notamment parlé du pouvoir d'achat, amputé par une inflation galopante. Plus axé sur le social que lors de ses précédentes prises de parole, il a promis "dès cet été" le triplement de la "prime Macron" qui pourrait aller "jusqu’à 6.000 euros, sans charge ni impôt".
Autres secteurs évoqués : l'éducation et la santé, deux domaines touchés par la crise sanitaire. "L’ascenseur social reste encore trop en panne", a-t-il admis. Pour la santé, "nous devons aller plus loin", a également concédé Emmanuel Macron. Il a tenu à rendre hommage aussi bien aux corps enseignants, les "artisans de la République" qu'aux personnels de santé, qui doivent faire face à "l'épuisement".
Le président sortant est également revenu sur ses promesses de baisse des impôts et de retour au plein emploi tout en précisant sa proposition de réforme du RSA (Revenu de solidarité active). "Nous mettrons en place pour les bénéficiaires, des activités de formation, d’insertion, de réinsertion" et "il ne s’agit pas, comme l’ont prétendu certains, de travaux d’intérêt général, encore moins de vouloir couper des aides à ceux que la vie a trop abîmés".
Alors qu'il défend le recul de l'âge de la retraite à 65 ans, il en a profité pour étriller ses adversaires, très critiques envers cette proposition. "Ne croyez pas ceux qui vous expliquent qu'ils feront la retraite à 60 ans ou à 62 ans, (...) et que tout ira bien, ce n'est pas vrai", a-t-il martelé.
Emmanuel Macron s'en est également pris aux thèses soutenues par le candidat d'extrême-droite Éric Zemmour. "Bon courage à ceux qui, face à la Russie prône le grand repli et bon courage à ceux qui, face au retour des empires et aux défis des temps défendent le 'grand rabougrissement'". Le candidat a tenu à souligner qu'il n'était pas de ceux "qui attisent les peurs et cherchent des bouc-émissaires, cela ne sert à rien" alors qu'il a évoqué à de nombreuses reprises la guerre en Ukraine.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte