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Législatives 2024 : “La marque LR est morte”, juge Bruno Retailleau

Le second tour des élections législatives n'a permis de dégager aucune majorité absolue à l'Assemblée nationale. Mais le Nouveau Front populaire est arrivé en tête devant le camp présidentiel et le Rassemblement national.

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
La rédaction numérique de RTL
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Ce que nous savons pour l'instant
  • Les électeurs français se sont exprimés dans les urnes, ce dimanche, pour le second tour des élections législatives. Le Nouveau Front populaire, l’alliance de gauche, est arrivé en tête avec 182 sièges, devant Ensemble, la coalition gouvernementale (168) et le Rassemblement national allié aux Républicains d’Eric Ciotti (143).
  • Gabriel Attal est arrivé dans la matinée à l'Élysée pour remettre sa démission à Emmanuel Macron. Le président de la République a demandé au chef du gouvernement de rester Premier ministre "pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays".
  • Sur RTL, Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, affirme que le Nouveau Front Populaire est désormais prêt à gouverner : "Dans la logique institutionnelle, assure-t-elle, Emmanuel Macron devrait appeler aujourd'hui le NFP à lui transmettre un nom de Premier ministre".
  • Le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, concède sur RTL que son parti n'était pas tout a fait prêt pour faire face à des législatives aussi rapidement.
    "On ne fera pas l'économie d'un examen de conscience. Il y a des candidats qui n'auraient pas dû l'être", reconnait-il en évoquant son propre camp, même s'il rappelle que le RN est le premier parti de l'Assemblée.
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pourquoi emmanuel macron cherche à "gagner du temps"

Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal de rester à Matignon pour ""pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays" et ce, jusqu'à ce qu'une nouvelle majorité émerge. Le président de la République et ses proches tentent de trouver un accord de coalition tandis que la gauche insiste pour gouverner.

Pour Olivier Bost, du service politique de RTL, Emmanuel Macron "gagne du temps". "Il déteste décider sous la pression de qui que ce soit". L'objectif, d'abord, est de faire retomber la température, d'éviter que son clan éclate sous le poids des ambitions personnelles et pour convaincre certains députés de rejoindre son temps.

D'ici le 18 juillet et la formation des groupes à l'Assemblée, Emmanuel Macron espère que des députés rejoindront son camp afin qu'il soit plus important que celui de la gauche.

pour macron un mot d'ordre : l'unité du bloc central

Le tête-à-tête entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron s'est transformé en réunion de crise ce lundi midi. Un mot d'ordre : l'unité du bloc central. Le chef de l'Etat "attend la structuration de la nouvelle Assemblée" pour prendre la parole. "Il pense qu'il y a un chemin", une alternative à la nomination du Premier ministre que proposera le bloc de gauche, selon les confidences de son entourage.

"Le bloc central est le seul capable de s'élargir", selon aurore bergé

Sur RTL, la ministre de l'égalité femmes-hommes Aurore Bergé appelle à "trouver des gens responsables" pour parvenir à une coalition de gouvernement.

"Personne n'est en capacité de gouverner seul, martèle-t-elle Chacun doit être en capacité de créer du compromis et d'aller au delà de lui-même. On a un Rassemblement national dans l’incapacité de gouverner et un Nouveau front populaire qui ne sait pas compter jusqu’à 289. Les seuls en capacité de s’élargir, ça peut être ce bloc central."

"L'abrogation de la loi immigration, les hausses d'impôts n'auront pas la majorité à l'Assemblée nationale, poursuit-elle. En s'enfermant, Jean-Luc Mélenchon garantit que le Nouveau Front Populaire ne pourra pas gouverner. Si chacun s'en tient à ce qu'il a présenté aux Français, personne n'aura la capacité de gouverner".

Retrouvez son interview en intégralité ⬇️

"ça ne fait que commencer" se réjouit marine tondelier sur rtl

Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe écologie Les Verts, "On l'a fait d'une manière simple, en prenant les choses dans l'ordre, affirle-t-elle. Il y a 4 semaines on se mettait au travail et tout le monde disait : ça ne marchera jamai... Ça ne fait que commencer."

C'est la fin de ce live !

Merci d'avoir été avec nous. Bonne soirée à toutes et à tous.

Jacobelli sur RTL : “Tout sauf le RN, ce n’est pas un programme”

Sur RTL, ce lundi 8 juillet, Laurent Jacobelli pense que le président de la République “a changé les règles du jeu en cours de route”. “Tout sauf le RN, ce n’est pas un programme. Emmanuel Macron a voulu s'agripper au pouvoir”, a poursuivi le député du parti d’extrême droite.


Ruffin s'en prend à macron

François Ruffin, député NFP de la Somme, a taclé Emmanuel Macron sur le plateau de France 2. "Il est temps qu'Emmanuel Macron respecte les institutions", a souligné l'une des figures de l'alliance. "La plus grande force est à gauche, donc qu'il nomme pour Matignon un Premier ministre venant de la gauche".

François Ruffin est-il candidat au poste de Premier ministre. "Ce n'est pas le sujet", a-t-il concédé.

“Nous avons sauvé la République”, souligne Mélenchon

Selon Jean-Luc Mélenchon, le Nouveau Front populaire “a sauvé la République”. Le programme” sera présenté d’un bout à l’autre”, sans “aucune concession”, a également indiqué l’Insoumis sur LCI.

Pour tondelier, Macron "n'est plus le maître des horloges"

Qui sera le Premier ministre proposé par le Nouveau Front populaire ? “Nous sommes au travail”, a indiqué la secrétaire nationale des Ecologistes-EELV. Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal de rester à Matignon “pour le moment”. Marine Tondelier attend “une clarification” du président de la République. “On ne va pas rester comme ça dans une forme d’indécision”.

Emmanuel Macron "n'est plus le maître des horloges, (...) il ne maîtrise plus rien", a aussi confié Marine Tondelier.

"La marque lr est morte", selon bruno retailleau

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, a fait un état des lieux de son parti, au micro de TF1. "Il faut tout refaire. La marque LR est morte", a-t-il souligné. "Il faut reconstruire un grand parti de droite pour la France", a poursuivi Bruno Retailleau.

"Est-ce que vous me voyez gouverner avec des hommes et des femmes de gauche ? On est d'accord sur rien", a-t-il également indiqué dans cet entretien.

"Je vais continuer à me battre", assure jordan bardella

Sur TF1, Jordan Bardella a reconnu des erreurs de casting pour ces élections législatives. "J'assume mes erreurs", a-t-il souligné. Selon le leader du Rassemblement national, "Emmanuel Macron a paralysé le pays. (...) Je vais continuer à me battre".

Faure appelle à "ne pas laisser s'imposer une forme de vide"

Sur TF1, Olivier Faure a indiqué que le NFP proposera un nom pour Matignon "avant la fin de semaine ou le début de semaine prochaine". "Nous devons ne pas laisser s'imposer une forme de vide dans lequel le chef de l'État s'engouffrerait. Nous avons une responsabilité particulière", poursuit le socialiste.

“je fais partie de la solution, pas du problème”, assure Mélenchon

"Il faut qu'on en parle". Sur LCI, Jean-Luc Mélenchon a assuré que le Nouveau Front populaire trouvera un nom pour le poste de Premier ministre "cette semaine". Il n'exclut pas de le devenir. Le chef de file des Insoumis a appelé, à plusieurs reprises, à "la stabilité".

Bayrou accepte de "réfléchir à des améliorations" sur les retraites

Sur TF1, François Bayrou a évoqué la possibilité d'une coalition allant "de la gauche hors LFI à la droite hors RN". Sur les retraites, il accepte de "réfléchir à des améliorations", mais refuse l'idée d'une abrogation en cas de coalition.

Sondage présidentielle 2027 : Marine Le Pen qualifiée au second tour, dans toutes nos hypothèses

Autour de quelles personnalités se fera la recomposition du paysage politique après les élections législatives ? L'issue surprise du scrutin, qui a vu la coalition de gauche du Front populaire devancer le camp présidentiel Ensemble et le Rassemblement national ce dimanche 7 juillet, dessine un nouveau rapport de force entre les futurs prétendants à l'Élysée.

Une enquête exclusive d'Harris Interactive-Toluna pour RTL, M6 et Challenges a testé les candidats possibles à la prochaine élection présidentielle au soir du second tour des législatives. Principal enseignement : malgré la défaite du Rassemblement national, Marine Le Pen reste la mieux placée dans la course à la présidence, ce dans toutes les hypothèses, qu'elle soit opposée à Edouard Philippe, Gabriel Attal, Jean-Luc Mélenchon ou Raphaël Glucksmann.

Bientôt des noms du NFP pour Matignon ?

“Plusieurs possibilités sont entre nos mains, y compris au sein de LFI”, a précisé Manon Aubry. Des noms pour Matignon seront proposés "dans les prochaines heures", a déclaré l'Insoumise sur RTL.

“Nous devons être les garants de l’unité”, assure Manon Aubry

“Ce qui compte maintenant, c’est le présent. Nous devons être les garants de l’unité”, explique la députée européenne au micro de RTL. “Notre voix commune qui porte le plus, c’est notre programme”, pointe l’Insoumise au micro de RTL.

Manon Aubry : "Emmanuel Macron n’a pas bien compris ce qu’il s’est passé"

Emmanuel Macron veut gagner du temps. Le président de la République a demandé à Gabriel Attal de rester à Matignon "pour le moment". Manon Aubry ne comprend pas cette décision. "Emmanuel Macron n’a pas bien compris ce qu’il s’est passé hier soir", confie-t-elle. Elle dénonce "un coup de force démocratique”.

39% des Français se disent inquiets au lendemain du second tour, selon notre sondage

Les Français se sont une nouvelle fois rendus massivement aux urnes pour choisir leur représentation nationale. Le 7 juillet au soir, une Assemblée sans majorité claire est apparue avec trois blocs : le Nouveau Front populaire (NFP) en tête, suivi par l'ancienne majorité présidentielle Ensemble et le Rassemblement national (RN). Ce résultat, qui rend difficile la composition gouvernementale et la nomination d'un prochain Premier ministre, pourrait considérablement compliquer la vie politique française dans les prochains mois. Une perspective qui n'est pas de nature à rassurer les électeurs.

D'après notre sondage Toluna Harris Interactive pour RTL, M6 et Challenges, l'état d'esprit des Français est partagé au lendemain du second tour. 39% des personnes interrogées se disent "inquiètes" pour l'avenir. Il s'agit du sentiment principal. 24% se disent "soulagés", 16% "révoltés".

Découvrez les autres enseignements de ce sondage ⬇️

Un nouveau premier adjoint a la mairie de paris

L'ancien député socialiste Patrick Bloche a été désigné lundi premier adjoint par la maire de Paris Anne Hidalgo, en remplacement d'Emmanuel Grégoire, élu député et dont la délégation à l'urbanisme revient à Lamia El Aaraje.

"Mon choix ne pouvait se porter que sur Patrick Bloche, l'un des premiers artisans de la victoire de la gauche à Paris" en 2001, a expliqué en Conseil de Paris Anne Hidalgo.

Le Conseil de Paris, dominé par la gauche, a approuvé ce choix par 97 voix pour sur 163 élus.

Patrick Bloche conserve son portefeuille à l'éducation, la petite enfance, les familles et le Conseil de Paris qu'il occupait jusqu'ici dans cette majorité.

le Medef réclame "une politique économique lisible et stable"

Le Medef, première organisation patronale française, a réclamé lundi au nouveau gouvernement qui sera issu des législatives de déployer "une politique économique lisible et stable", appelant aussi Emmanuel Macron "à faire le choix du pays plutôt que celui des intérêts partisans".

"Le moteur de la croissance ne pourra se rallumer que si le pays poursuit une politique économique lisible et stable, garante de la compétitivité des entreprises et seule capable de restaurer la confiance et d'assurer l'emploi", a indiqué le Medef dans un communiqué.

Les réactions à l'étranger

Un coup de théâtre en France qui a résonné à l'étranger. Ces élections législatives ont vu le Nouveau Front populaire être en tête du second tour, suivi du camp présidentiel et du Rassemblement national. Plusieurs pays ont déjà commenté les résultats du scrutin.

Découvrez notre éclairage complet ⬇️

"La France a rejeté l'extrémisme", souligne Biden

Joe Biden a affirmé, lundi 8 juillet, que la France avait "rejeté l'extrémisme" durant ses élections législatives et que "les démocrates le rejetteront aussi" aux États-Unis lors de l'élection présidentielle.

"Je n'ai pas connu de candidat au cours de ma vie qui ait été plus extrême" que Donald Trump, a souligné le président démocrate, au sujet de son prédécesseur républicain qu'il affronte en novembre.

"Nous nous préparons à gouverner", prévient Manuel Bompard

Le coordinateur de La France insoumise a pris la parole cet après-midi, saluant "une victoire immense" du Nouveau Front populaire au second tour des élections législatives. "Il ne peut pas être question que le maintien de Gabriel Attal à Matignon vienne effacer le vote des Français et des Françaises", a poursuivi Manuel Bompard.

"Nous nous préparons à gouverner, à appliquer le programme qui est le nôtre", a-t-il prévenu.

"Personne n'a gagné", assure Darmanin

"Il est hors de question de gouverner avec le RN ou LFI", a également souligné Gérald Darmanin, réélu député dans le Nord, devant l'Assemblée nationale au micro de BFMTV.

après la victoire du NFP, la France insoumise plus que jamais divisée

Si les élections législatives ont provoqué un sursaut à gauche et une alliance électorale fructueuse en nombre de députés, elles ont aussi fini de creuser le fossé au sein de la France insoumise. Purge des historiques insoumis, candidatures dissidentes et nouveau groupe à l'Assemblée, voici le récit de la fin d'une époque insoumise et de l'ouverture d'une période incertaine pour le mouvement lancé par Jean-Luc Mélenchon.

Découvrez notre éclairage complet ⬇️

jordan bardella "assume" sa "part de responsabilité" dans la "défaite" du rn

Jordan Bardella reconnaît des "erreurs" ce lundi dans la campagne des législatives du Rassemblement national et "assume" sa "part de responsabilité" après la "défaite" de son parti.

Laurent jacobelli (rn) moque les "unions improbables" qui se sont créées contre son parti

Le député Rassemblement national réélu en Moselle, Laurent Jacobelli, s'est exprimé au micro de BFMTV en sortant de l'Assemblée nationale ce lundi. Il a raillé les "unions improbables" qui se sont créées pour faire barrage à son parti.

"On a quand même des proches de Gérald Darmanin qui travaillent avec des proches des black blocs", s'est-il moqué. "Nous avons la certitude de porter le programme que veulent les Français", a-t-il aussi affirmé avant de dénoncer un "paradoxe démocratique".

"Laissez les clés au nouveau front populaire", lance le groupe parlementaire lfi à emmanuel macron

Le groupe parlementaire La France insoumise a réagi sur X après qu'Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal de rester à Matignon "pour le moment".

"Laissez les clés au Nouveau Front populaire, nous réparerons les dégâts que vous avez faits au pays", a lancé le groupe LFI.

la cgt demande à emmanuel macron de "respecter le choix des urnes"

La CGT a demandé lundi à Emmanuel Macron de "respecter le choix des urnes" et "d'appeler à la formation d'un nouveau gouvernement" autour du programme du Nouveau Front populaire, tandis que la CFDT reste "mobilisée" au lendemain d'un scrutin qui a placé la gauche en tête sans majorité.

"Le président de la République a été sévèrement sanctionné. Il a été totalement irresponsable en tentant jusqu'au bout de mettre dos à dos l'extrême droite avec la gauche, contribuant ainsi à la légitimation du Rassemblement National et de son idéologie", fustige la CGT dans un communiqué.

la composition des groupes à l'assemblée s'affine

Entre 190 et 195 députés pour le Nouveau Front populaire, 143 pour le Rassemblement national et ses alliés et un score au moins supérieur à 160 élus pour le bloc macroniste: la répartition des sièges commence à se préciser après les législatives, même si la recomposition définitive pourrait prendre du temps.

Le Nouveau Front populaire, qui compte 178 élus directement rattachés à cette alliance, devrait pouvoir attirer en plus une quinzaine de députés "divers gauche" ou "régionalistes", comme les "frondeurs" insoumis Danielle Simonnet et Alexis Corbière, ou certains ultramarins qui siégeaient déjà dans l'ancienne Nupes.
Ce décompte correspond à celui présenté dans la matinée par la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, qui évoquait un nombre de sièges compris entre 190 et 195 pour le Nouveau Front populaire.

le chancelier allemand espère la formation d'un "gouvernement constructif" en France

Le chancelier allemand Olaf Scholz a dit lundi espérer la formation "d'un gouvernement constructif" en France après les élections législatives.

"Tout le gouvernement allemand et moi sommes soulagés. Cela aurait été un grand défi si le président français avait dû accepter une cohabitation avec un parti populiste de droite", a déclaré Olaf Scholz devant la presse. "Cela a été évité et maintenant nous espérons que le président mais aussi les députés élus réussiront à former un gouvernement constructif".

"les français attendent qu'on leur rende du pouvoir", selon jean-noël barrot

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe et élu député de la 2ème circonscriptions des Yvelines, s'est exprimé au micro de RTL.

Selon lui, deux éléments sont à retenir des résultats des législatives : d'abord, la "nécessité pour le futur gouvernement de garantir aux Français que l'État sera à la hauteur de ses missions".

Ensuite, d'après le ministre, les "Français attendent qu'on leur rende du pouvoir : ils attendent qu'on puisse leur permettre de maîtriser leur destin".

pourquoi emmanuel macron cherche à "gagner du temps"

Emmanuel Macron a demandé à Gabriel Attal de rester à Matignon pour ""pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays" et ce, jusqu'à ce qu'une nouvelle majorité émerge. Le président de la République et ses proches tentent de trouver un accord de coalition tandis que la gauche insiste pour gouverner.

Pour Olivier Bost, du service politique de RTL, Emmanuel Macron "gagne du temps". "Il déteste décider sous la pression de qui que ce soit". L'objectif, d'abord, est de faire retomber la température, d'éviter que son clan éclate sous le poids des ambitions personnelles et pour convaincre certains députés de rejoindre son temps.

D'ici le 18 juillet et la formation des groupes à l'Assemblée, Emmanuel Macron espère que des députés rejoindront son camp afin qu'il soit plus important que celui de la gauche.

"Nous resterons unis, y compris avec LFI", assure pierre jouvet (ps)

Sur RTL, Pierre Jouvet, secrétaire général du Parti socialiste, se montre clair quand à la coalition demandée par des représentants du camp présidentiel. "Nous resterons unis, y compris avec LFI, assure-t-il. Les uns et les autres prendront leurs responsabilités. Il y a une majorité pour plus de pouvoir d’achat, plus de services publics, une transition écologique réelle."

EMMANUEL MACRON COMPTE PRENDRE SON TEMPS

Emmanuel Macron compte prendre son temps pour désigner le successeur de Gabriel Attal. L'objectif est désormais de trouver une voix de passage. Emmanuel Macron a fait savoir qu'il respecterait le choix des électeurs, mais ses soutiens espèrent encore pouvoir choisir.

Le Nouveau Front Populaire a indiqué qu'il proposera un nom dans la semaine, mais, la Constitution est claire, c'est le chef de l'État seul qui doit nommer le chef de son gouvernement. Un domaine réservé qu'il compte exercer de plein droit.

le maintien de gabriel attal à matignon, "une décision mal inspirée"

Le constitutionnaliste Jean Philippe Derosier, professeur de droit public à l'université de Lille, explique sur RTL que le président de la République est libre de maintenir le gouvernement de Gabriel Attal et ses fonctions de Premier ministre.

"Mais cette décision est mal inspirée", estime-t-il, les électeurs ayant clairement indiqué leur volonté d'un changement rapide. "Il semblerait plus conforme à la logique de nos institutions qu'Emmanuel Macron accepte la démission du Premier ministre, le charge de gérer les affaires courantes et appelle les forces politiques à faire des propositions pour voir quel gouvernement est possible au-delà des blocs."

macron demande à gabriel attal de rester premier ministre

Emmanuel Macron a demandé ce lundi à Gabriel Attal de conserver son poste de Premier ministre "pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays". "Il l'a remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu'il a menées", a ajouté la présidence.

l'allemagne fait part de son "soulagement"

Le gouvernement allemand a fait part lundi d'un "certain soulagement" après les résultats des élections législatives en France, alors que Berlin craignait les conséquences d'une victoire du parti d'extrême droite RN.

"Pour l'instant, je crois qu'il y a un certain soulagement qui prévaut, car les choses que l'on craignait ne se sont par réalisées", a indiqué le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit, lors d'une conférence de presse.

pour macron un mot d'ordre : l'unité du bloc central

Le tête-à-tête entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron s'est transformé en réunion de crise ce lundi midi. Un mot d'ordre : l'unité du bloc central. Le chef de l'Etat "attend la structuration de la nouvelle Assemblée" pour prendre la parole. "Il pense qu'il y a un chemin", une alternative à la nomination du Premier ministre que proposera le bloc de gauche, selon les confidences de son entourage.

le kremlin sans espoir ni illusion au lendemain des législatives en france

Le Kremlin a affirmé lundi n'avoir ni "l'espoir" ni "l'illusion" d'une amélioration des relations entre Paris et Moscou, particulièrement tendues par le conflit ukrainien, au vu des résultats des élections législatives anticipées en France.

"Pour la Russie, le mieux serait une victoire des forces politiques prêtes à faire des efforts pour restaurer nos relations bilatérales. Mais pour l'instant, nous ne voyons chez personne une telle volonté politique clairement exprimée, donc nous ne nourrissons pas d'espoir ni d'illusion particulière à ce sujet", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

gabriel attal est arrivé à l'élysée

Le Premier ministre Gabriel Attal est arrivé lundi en fin de matinée à l'Elysée pour présenter sa démission au président de la République Emmanuel Macron, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le cortège du Premier ministre a franchi peu avant 11H30 le portail principal du Palais, rue du Faubourg Saint-Honoré. Gabriel Attal a monté les marches du perron, souriant, une enveloppe à la main.

le compte twitter de lr taquine éric ciotti

Les Républicains ont obtenu un nombre de député similaire à la précédente Assemblée, malgré la scission d'Éric Ciotti et son alliance avec le RN. Ce lundi matin, le parti a adressé un message étonnant à celui qui est encore son président...

le rn votera l'abrogation de la réofrme des retraites, affirme LAVALETTE

La députée RN Laure Lavalette affirme chez nos confrères de BFMTV que son groupe votera l'abrogation de la réforme des retraites si le Nouveau Front Populaire la propose. "Nous l'avons combattu pendant un mois et demi", justifie-t-elle.

les femmes moins nombreuses dans l'hémicycle à l'issue de ces législatives

Sur les 577 députés qui constituent la nouvelle Assemblée nationale, 208 sont des femmes, soit 36% de l'hémicycle, une proportion en recul par rapport à 2017 et 2022, selon une analyse par l'AFP des résultats publiés lundi par le ministère de l'Intérieur.
La proportion de femmes à l'Assemblée nationale avait atteint un record en 2017, culminant à 38,8% (224 députées), avant de reculer en 2022, à 37,3% (215). Elle reflue de nouveau cette année.

L'Assemblée nationale est désormais légèrement moins féminisée que le Sénat, qui compte 36,8% de femmes (128 sur 348 sénateurs)

gabriel attal va remettre sa démission à emmanuel macron

Le Premier ministre Gabriel Attal va remettre sa démission au président de la République Emmanuel Macron lundi à 11H15 à l'Elysée, a-t-on indiqué dans l'entourage du chef de l'Etat.
"Ensuite, nous laissons l'Assemblée nationale se constituer", a-t-on ajouté de même source. Le président a d'ores et déjà annoncé qu'il attendrait la "structuration" de la nouvelle Assemblée avant d'appeler une personnalité à former un gouvernement. Dans l'intervalle, l'équipe de Gabriel Attal devrait gérer les affaires courantes.

La Bourse de Paris ouvre en très légère baisse au lendemain du second tour

Le CAC 40, indice phare de la Bourse de Paris, a débuté en repli de 0,49 % ce lundi à l'issue du second tour des élections législatives. Les résultats, donnant la première place à la gauche, mais dans une Assemblée divisée et sans majorité, ont suscité une incertitude sur l'avenir politique du pays et la situation de ses finances publiques.

les conséquences économiques des résultats de ce second tour

Au lendemain du second tour des législatives, la situation est paradoxale : même si le Président reste de facto en position centrale, personne n'a la majorité, impossible d'imposer son programme et son équipe. Le programme Macron est mort.

Écoutez l'éclairage de François Lenglet ⬇️

“Jean-Luc Mélenchon n’est absolument disqualifié, selon Mathilde Panot

Jean-Luc Mélenchon est "celui qui a réappris à la gauche à gagner et celui qui a redonné de l’espoir à des millions de personnes en faisant 22 % aux élections présidentielles. Il est celui grâce à qui a pu exister le NFP (...), il n'est absolument pas disqualifié" a affirmé la députée NFP Mathilde Panot, au micro de RTL Matin. Retrouvez son entretien avec Olivier Bost en intégralité ⬇️

"pour abroger la réforme des retraites, nous avons une majorité", affirme panot

"Nous avançons étape par étape : cette semaine, nous allons proposer un Premier ministre et un gouvernement qui permettra de faire le programme des 100 jours de gouvernement". Sur RTL, la députée LFI du Val-de-Marne confirme que le Nouveau Front Populaire compte gouverner après les résultats favorables des législatives.

Interrogée sur l'absence de majorité pour son camp, Mathilde Panot affirme, par exemple que "pour abroger la réforme des retraites, nous avons une majorité dans l'actuelle Assemblée".

à quand la formation d'un nouveau gouvernement ?

Au sein du camp macroniste ce lundi 8 juillet, on regarde le verre à moitié plein. Le résultat reste bien meilleur que prévu : les alliés du chef de l'État seront le deuxième groupe de l'Assemblée nationale, derrière le Nouveau Front populaire. Mais en ce lendemain d'élections législatives, c'est la tradition : le chef du gouvernement doit remettre son sort entre les mains d'Emmanuel Macron. Pour autant, Gabriel Attal n'exclut pas de rester à Matignon, au moins temporairement.

Écoutez les précisions de Thomas Despré ⬇️

"Le bloc central est le seul capable de s'élargir", selon aurore bergé

Sur RTL, la ministre de l'égalité femmes-hommes Aurore Bergé appelle à "trouver des gens responsables" pour parvenir à une coalition de gouvernement.

"Personne n'est en capacité de gouverner seul, martèle-t-elle Chacun doit être en capacité de créer du compromis et d'aller au delà de lui-même. On a un Rassemblement national dans l’incapacité de gouverner et un Nouveau front populaire qui ne sait pas compter jusqu’à 289. Les seuls en capacité de s’élargir, ça peut être ce bloc central."

"L'abrogation de la loi immigration, les hausses d'impôts n'auront pas la majorité à l'Assemblée nationale, poursuit-elle. En s'enfermant, Jean-Luc Mélenchon garantit que le Nouveau Front Populaire ne pourra pas gouverner. Si chacun s'en tient à ce qu'il a présenté aux Français, personne n'aura la capacité de gouverner".

Retrouvez son interview en intégralité ⬇️

"On reste le premier parti et premier groupe politique", affirme louis aliot

"Si vous pouvez me dire la politique qui sera menée demain, je suis preneur. Demain qu’est-ce qu’il va se passer ? Personne ne le sait".

S'il reconnaît un résultat en demi-teinte pour son camp, le maire de Perpignan Louis Aliot est la "première force politique" de cette Assemblée. Le RN a fait "10 millions de voix, derrière vous avez des coalitions qui font 6 millions de voix pour le Nouveau front populaire et 6 millions pour le centre. On reste le premier parti et premier groupe politique."
Retrouvez son entretien avec Olivier Bost en intégralité ⬇️

"Il y a des candidats qui n'auraient pas dû l'être", concède louis aliot (rn)

"Nous sommes sur une dynamique, mais c'est vrai que nous avons été bloqués par cet arc contre nature", concède Louis Aliot, maire RN de Perpignan, invité de RTL Matin. "On ne fera pas l'économie d'un examen de conscience. Il y a des candidats qui n'auraient pas dû l'être", reconnait-il en évoquant son propre camp.

"Si on veut le pouvoir, il faut qu'on présente des candidats implantés dans chaque circonscriptions et qui savent de quoi ils parlent", ajoute-t-il, avant de conclure : "On va étudier, circonscription par circonscription. On perd une centaine de circonscriptions à deux points. Cela implique une discipline de parti qui nous permettra de l'emporter. "

marine tondelier, première ministre ?

La secrétaire nationale d'EELV est-elle candidate au poste de Première ministre ? Sur RTL, elle affirme que la question n'est pas encore tranchée au sein du Nouveau Front Populaire. "Nous sommes prêts à gouverner mais je vois tout ça comme une aventure collective", explique-t-elle.

"Mon sujet ce n'est pas qui, mais pourquoi faire ?", conclut-elle.

Retrouvez son intervention en intégralité ⬇️

"Macron devrait appeler aujourd'hui le NFP à lui transmettre un nom de Premier ministre".

Marine Tondelier affirme que le Nouveau Front Populaire est désormais prêt à gouverner. "Dans la logique institutionnelle, assure-t-elle, Emmanuel Macron devrait appeler aujourd'hui le NFP à lui transmettre un nom de Premier ministre".

"ça ne fait que commencer" se réjouit marine tondelier sur rtl

Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe écologie Les Verts, "On l'a fait d'une manière simple, en prenant les choses dans l'ordre, affirle-t-elle. Il y a 4 semaines on se mettait au travail et tout le monde disait : ça ne marchera jamai... Ça ne fait que commencer."

"Une claque pour le rn" selon jean-daniel levy

"C'est une claque". Sur RTL, Jean-Daniel Levy, directeur délégué de Harris Interactive France, revient sur ce qu'il considère comme une défaite du RN.
"Si vous regardiez le Rassemblement National, il y a de cela précisément une semaine, ils étaient en train de prendre les mesures du bureau de Matignon pour voir comment ils pourraient être amenés à l'aménager. On se demandait si cette forme de front républicain serait de nature à pouvoir fonctionner ou pas. La réponse est oui."

Retrouvez ses précisions en intégralité ⬇️

comment gouverner à l'issue de ces législatives

Jean-Daniel Levy, directeur délégué de Harris Interactive France, répond ce lundi matin aux questions des auditeurs de RTL. L'un d'entre eux se demande notamment si le pays, réparti en trois blocs, ne risque pas d'être ingouvernable.

"On est dans une situation où, au maximum, on a 182 députés pour le NFP, soit plus de 100 députés de la majorité absolue, note-t-il. Il va être difficile d'obtenir une majorité sur des textes qui peuvent créer des formes de clivage. Il faut, soit arriver à élargir, à s'entendre jusqu'aux LR, soit avoir un gouvernement minoritaire, qui va avoir des difficultés à voter des lois et son budget."

comment gouverner à l'issue de ces législatives ?

Jean-Daniel Levy, directeur délégué de Harris Interactive France, répond ce lundi matin aux questions des auditeurs de RTL. L'un d'entre eux se demande notamment si le pays, réparti en trois blocs, ne risque pas d'être ingouvernable.

"On est dans une situation où, au maximum, on a 182 députés pour le NFP, soit plus de 100 députés de la majorité absolue, note-t-il. Il va être difficile d'obtenir une majorité sur des textes qui peuvent créer des formes de clivage. Il faut, soit arriver à élargir, à s'entendre jusqu'aux LR, soit avoir un gouvernement minoritaire, qui va avoir des difficultés à voter des lois et son budget."

36 % de femmes à l'assemblée nationale

208 députées ont été élues lors de ces deux tours d'élections législatives (contre 369 députés). L'Assemblée nationale sera donc composée de 36 % de femmes, en léger repli par rapport à 2022 (37 % de femmes).

gabriel attal va présenter sa démission

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé qu'il présenterait, ce lundi matin, sa démission au président Emmanuel Macron, mais s'est dit prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera" dans le contexte des Jeux olympiques.

"Ce soir, la formation politique que j'ai représentée dans cette campagne, quand bien même elle a réalisé un score trois fois supérieur à ce qui était prédit ces dernières semaines, ne dispose pas d'une majorité. Ainsi, fidèle à la tradition républicaine et conformément à mes principes, je remettrai demain matin ma démission au président de la République", a-t-il déclaré sur le perron de Matignon.

bienvenue dans ce live

Bienvenue dans ce live au lendemain du second tour des législatives, qui a vu le Nouveau Front populaire l'emporter (182 sièges), sans obtenir de majorité absolue. Ensemble, la coalition gouvernementale (168) et le Rassemblement national (143) suivent.

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