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Le ministre de l'Éducation nationale, Édouard Geffray, souhaite durcir les règles pour l'obtention bac.
Crédit : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Les "coups de pouce" au baccalauréat, c'est bientôt terminé. Le ministre de l'Éducation nationale a précisé, ce vendredi 5 décembre, son intention de revoir les pratiques lors de la notation des copies. Au micro de RTL Midi, Édouard Geffray a expliqué qu'il voulait mettre un terme aux points accordés par le jury après le travail des correcteurs. Cette pratique consiste, parfois, à gonfler légèrement la note d'un élève pour lui permettre, par exemple, d'accéder aux repêchages. L'idée, pour le ministre, est de redonner de la crédibilité au bac.
"Ces points conduisaient parfois à une série de repêchages successifs. C'est-à-dire que celui qui avait 7,3, on le faisait monter à 8, et puis une fois qu'il avait passé les autres rattrapages, on le faisait remonter à 10, etc. On met fin à cette pratique pour que, tout simplement, quand un élève a le bac, il a le bac. C'est-à-dire que ça certifie effectivement son niveau et qu'on ne puisse pas avoir le bac après une série de coups de pouce qui feraient passer de 7,5 par exemple à 10", insiste le ministre.
Autre sujet primordial pour Édouard Geffray : les fautes d'orthographe et de syntaxe. Le ministre de l'Éducation nationale souhaite faire passer les copies truffées de fautes sous la moyenne.
"Quand un élève a un niveau d'orthographe, de syntaxe, de grammaire, etc., que je qualifierais de vraiment mauvais ou d'assez déplorable, on ne peut pas neutraliser en disant 'bon, ce n'est pas grave, le reste est quand même intéressant', explique Édouard Geffray au micro de RTL. Il y a un moment où, quand une copie n'est pas au niveau en termes d'écrit, syntaxique ou grammatical, elle ne peut pas avoir la moyenne. C'est plutôt une question de bon sens, mais je pense que c'est bien de le partager".
Conscient que ce problème de fautes d'orthographe et de syntaxe ne se règle pas en terminale mais bien avant, notamment en primaire, le ministre de l'Éducation nationale assure que la progression des élèves "se joue à tous les niveaux". "Si vous n'avez jamais la perspective claire qu'au bout d'un moment, ces difficultés-là finissent par être sanctionnées, vous n'y attachez pas l'importance", martèle-t-il.
Et de conclure : "Il y a beaucoup de choses qui sont faites par les professeurs des écoles en ce sens. On a une vraie progression des élèves sur ces sujets-là au niveau du primaire. Il faut le poursuivre au secondaire, mais pour ça, il faut qu'à l'examen, tout le monde ait bien conscience que ça compte". Les futurs candidats au baccalauréat sont prévenus.
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