Trafic de drogue : Bruno Retailleau dénonce "des territoires perdus de la République"

Invité sur le plateau du 20 Heures de TF1, Bruno Retailleau a détaillé son plan pour lutter contre narcotrafic en tant que ministre de l'Intérieur.

Bruno Retailleau à la sorite du Conseil des ministres le 23 septembre.

Crédit : Bertrand GUAY / AFP

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"Rétablir l'ordre". Le nouveau ministre de l'Intérieur a fait de ces mots son credo depuis son arrivée à la Place Beauvau. Invité sur le plateau du 20 Heures de TF1 pour sa première interview après son arrivée au gouvernement, Bruno Retailleau a dévoilé son premier objectif : "Faire respecter les forces de l'ordre".

"Ceux qui placent une cible dans le dos des gendarmes et policiers, je me mettrai en travers de leur route", a assuré l'ancien président du groupe LR au Sénat, avant d'aborder la question du trafic de drogue. "Nous avons fait une commission d'enquête au Sénat qui a donné une trentaine de propositions. Elles sont prêtes dans un texte de loi. Par exemple pour les indicateurs, pour donner un vrai statut pour les repentis et puis pour taper au porte-monnaie, pour faire des enquêtes de patrimoine", annonce Bruno Retailleau.

Interrogé sur les opérations places nettes, le successeur de Gérald Darmanin assure : "Je vais les réexaminer, je ne m'interdis rien. Si c'est positif, je les poursuivrai. (…) Sur le narcotrafic, il nous faut une loi". Il justifie ensuite cette décision par le coût du trafic de rogue chaque année : "Le narcotrafic, c'est 3 à 6 milliards d'euros, c'est énorme. C'est en train de gangréner, il y a vraiment des territoires perdus de la République".

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