Direction Angoulême avec le député de Charente La République en Marche, Thomas Mesnie. Depuis le mois de novembre, les parlementaires En Marche sont priés de constituer des fichiers de pré-parrainages d'élus pour être prêts dès qu'Emmanuel Macron sera officiellement candidat.
Dans le centre-ville pavé d'Angoulême, c'est à la permanence du député que la journée consacrée à la quête de parrainages débute. Alors avec l'épidémie de coronavirus, le premier contact se fait souvent par téléphone ou par SMS. Lors d'un échange avec un élu, ce dernier précise qu'il souhaite garder l'anonymat et donnera sa réponse au mois de janvier.
Au moins 500 signatures sont obligatoires pour être candidat à l'élection présidentielle. En 2017, Emmanuel Macron avait recueilli 1.829 parrainages. D'après nos informations, l'objectif fixé par la majorité est de 4.000 signatures, notamment pour faire mieux que François Fillon et ses 3.600 signatures en 2017.
Pour aller convaincre les élus, le mieux est d'aller prendre un café. Et pour ça il faut prendre la voiture. Le maire de Vouzan, ville d'un peu plus de 800 habitants, Thierry Hureau a déjà promis son parrainage à Emmanuel Macron.
Le député LaREM de Charentes Thomas Mesnier a déjà reçu la parole d'une vingtaine d'élus de sa circonscription, mais il reconnait que pour cette présidentielle, la situation est plus difficile depuis que Valérie Pécresse est candidate.
Quoi qu'il en soit, Emmanuel Macron aura plus de signatures qu'en 2017 et même s'il ne fait pas mieux que François Fillon, ce n'est pas cela qui l'empêchera d'être candidat pour un deuxième mandat.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.