C'est avec la crise des "gilets jaunes" qu'Emmanuel Macron a démarré son allocution depuis la salle des fêtes de l'Élysée, jeudi 25 avril. Et parmi leurs revendications figurait la mise en place du référendum d'initiative citoyenne (RIC).
Mais le chef de l'État a réaffirmé ses réticences : "Il remet en cause la démocratie représentative", a-t-il déclaré tout en disant vouloir "laisser plus de place à la voie référendaire". Emmanuel Macron a alors évoqué le référendum d'initiative partagée (RIP), déjà en vigueur. Il souhaite désormais en "simplifier les règles" en abaissant le seuil de signatures à 1 million, au lieu de 4 millions aujourd'hui. Cette mesure figurerait dans la réforme constitutionnelle que le chef de l'Etat veut voir revenir au Parlement "à l'été.
Le référendum d'initiative partagée consiste en une proposition de loi sur un domaine particulier (organisation des pouvoirs publics, réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale, ratification d’un traité, ndlr) et qui doit actuellement être signée par un cinquième des parlementaires.
Après une vérification du Conseil constitutionnel, cette proposition doit donc être signée par 1 million de citoyens. Puis, si le Parlement n'a pas examiné de texte sur le même sujet dans un délai de 6 mois, le chef de l'État convoque un référendum sur la proposition de loi.
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