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Emmanuel Macron à Mayotte : "Il a compris que moins il est là, moins on le déteste", ironise Philippe Caverivière

Après le passage du cyclone Chido, Emmanuel Macron est à Mayotte. Philippe Caverivière dévoile le contenu de sa tournée sur l'archipel.

Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 18 avril 2025

Crédit : RTL

Emmanuel Macron à Mayotte : "Il a compris que moins il est là, moins on le déteste"

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Emmanuel Macron à Mayotte : "Il a compris que moins il est là, moins on le déteste"

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Philippe Caverivière - édité par Nathan Joubioux

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Quatre mois après le passage dévastateur du cyclone Chido, qui a fait au moins 40 morts à Mayotte, Emmanuel Macron est arrivé sur l'île, ce lundi 21 avril, pour faire le point sur les enjeux dans la région. 

Cette tournée de cinq jours ne sera "pas des concerts géants où il va reprendre 'C'est notre projet !' ou remixer 'Poudre de perlimpinpin' et 'croquignolesque' en techno hardcore", précise Philippe Caverivière. Selon lui, le Président s'est rendu sur cet archipel pour deux raisons : premièrement car "il a compris que moins il est là moins on le déteste". 

Ensuite pour rassurer les Mahorais. "Il leur a dit 'les JO, c'était super ! Notre-Dame, c'était super ! Mayotte, ça sera super'", assure le chroniqueur, avant de tempérer. "Bon, il a aussi dit 'le ruissellement, ça va être super, la dissolution, ça va être super, Bayrou, ça va être super'. Alors on comprend que les Mahorais soient un tantinet dubitatifs", ironique Philippe Caverivière. 

À Mayotte, le sentiment d'abandon n'a jamais été aussi pesant, notamment dans le domaine de la santé, y compris dans la santé mentale, grande cause du Premier ministre François Bayrou. "Pour l'instant, le seul qui est en parfaite santé mentale, c'est François. 3.000 milliards d'euros de dettes, on ne se stresse pas, il est peinard mon François", plaisante l'humoriste.

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Pour autant, Philippe Caverivière ne souhaite pas tirer à boulets rouges sur les politiques. "On les critique beaucoup en disant qu'ils ne vont pas assez vite. Moi, je ne tomberai jamais dans le poujadisme de dire que les politiques mentent, ça c'est absolument faux. Mais je pense qu'ils ont parfois un petit peu la mauvaise foi des mecs qui arrivent aux urgences et qui ne disent pas la vérité. 'Je me suis assis par mégarde sur cette lampe de chevet, je sais pas comment ça a pu arriver'", conclut-il. 

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