Aussitôt publiée, aussitôt devenue virale. La vidéo montrant l'échange entre Nahel et le policier qui l'a ensuite tué d'une balle a été massivement relayée sur les réseaux sociaux. Depuis, leur rôle a été souligné à de nombreuses reprises lors de la semaine d’émeutes qui a secoué le pays, notamment par le président. L'État souhaiterait en effet mieux encadrer les réseaux sociaux dans le pays, qui constitue l'enjeu central du projet de loi sur la sécurisation d’internet actuellement débattu au Sénat.
Invité de RTL, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des télécommunications, porte ce projet visant à régulariser les contenus diffusés sur ces plateformes. Afin de contribuer à ce que du contenu jugé "sensible" ne soit diffusé, le gouvernement a fait appel aux représentants des plateformes. "Des milliers de contenus ont été retirés, des centaines de comptes ont été supprimés, des dizaines de réquisitions ont été traitées", énumère-t-il.
Ce 4 juillet, face aux maires invités à l'Élysée, le président n'a pas exclu de "couper" les réseaux sociaux en cas de crise. "Quand les choses s'emballent, il faut peut-être se mettre en situation de les réguler ou de les couper", aurait affirmé Emmanuel Macron, selon les informations de BFMTV. "Dès les premières heures qui ont suivi le début des émeutes, le président de la République nous a demandé de mettre une pression maximale sur les plateformes de réseaux sociaux", précise le ministre délégué, Jean-Noël Barrot. Selon lui, cette possibilité devrait être abordée, certes, mais "il faut le faire à froid".
D'après lui, le fonctionnement des réseaux sociaux exalte la viralité de certains contenus qui auraient ainsi la capacité de créer des "rassemblements d'émeutiers". "Il n'y a pas d'anonymat sur les réseaux sociaux et que nul ne peut se croire à l'abri derrière un pseudo ou un avatar lorsque lorsqu'ils propagent de la haine et de la violence en ligne", fustige Jean-Noël Barrot, précisant que les plateformes doivent respecter leurs obligations légales lorsque des contenus "illicites" leur sont signalés.
Convoqués ce vendredi 7 juillet par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, les représentants des principales plateformes vont être rappelés à leur "obligation légale", "celle de retirer les contenus illicites qui leur sont signalés, mais celle aussi de répondre aux réquisitions, aux demandes de la justice lorsqu'il s'agit d'identifier des auteurs de faits de violence", souligne Jean-Noël Barrot.
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