Pour lui faire un joli cadeau à Élisabeth Borne, il faut lui offrir quelque chose qui vient de Bondues, ville de 9.000 habitants située à 8 kilomètres au nord de Lille. Pourtant pas politiquement la tasse de thé de madame Borne puisque réputée ville la plus à droite du Nord. À la présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy avait obtenu 81% des voix, un score à la Poutine.
Et alors que trouve-t-on à Bondues que notre première ministre aime tant ? Alors pas une fabrique de 49.3, non mais l’usine où est fabriquée la drogue dure d'Élisabeth Borne. Celle qui l’aide à tenir le coup quand ça va mal autant dire que ces derniers temps, elle a dû en consommer : les Carambar !
Comme l’avait révélé Le Parisien, c'est son péché mignon, elle en a une coupelle remplie sur son bureau de Matignon. Eh oui pour notre première Ministre un Carambar et ça repart ! Élisabeth Borne vapote et elle boulotte. Une passion liée à l’enfance car le Carambar est né 7 ans avant elle, le 2 janvier 1954 à Marcq-en-Barœul, toujours dans le Nord.
Né de l’imagination d’André Fauchille, big boss de la chocolaterie Delespaul-Havez. La légende veut qu'une machine de l'usine se soit déréglée et ait par accident étiré un caramel pour en faire une barre…D’où son nom : le Carambar. Mais ça c’est du flan.
Alors il est né comment le Carambar ? Comme les ventes de la société baissent au début des années 50, on fait faire une étude marketing auprès des principaux clients : les enfants. Et là, ils disent qu’ils en ont marre des sucettes, ils veulent un bonbon avec cette forme mais qui se mâche.
D’où l’idée de mélanger du chocolat et du caramel avec une pointe de sel pour en faire une barre de 6cm. Aujourd’hui, elle est de 8 cm, niveau taille. Y a eu inflation mais là ça doit faire plaisir à Élisabeth Borne…
Et ça marche toujours autant les Carambar ? On en fabrique 1 milliard par an soit 82.000 kilomètres de Carambar. C'est l’équivalent de 2 fois le tour de la Terre. Avec toujours cet emballage jaune et fuschia pour attirer l’œil. Et ces fameuses blagues apparues en 1969.
Avant à l’intérieur des emballages y avait des points. Qui rapportaient des cadeaux. 100 points une photo de vedette, 5.000 points, le Graal, des patins à roulettes. Les blagues à l’origine, c’est les enfants qui les proposaient et si elles étaient retenues, ils gagnaient leur poids en Carambar.
C'est fini et c’est dommage parce que j’en avais une de circonstance à proposer : qu'est-ce qu’on fait quand on double la première ministre et sa famille en voiture ? Eh ben, on dépasse les Borne.
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