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ÉDITO - Les Républicains : l'enjeu, "définir une ligne entre Macron et Le Pen", dit Alba Ventura

Ce lundi, Alba Ventura revient sur l'élection du Congrès des Républicains et le duel à venir entre Éric Ciotti et Bruno Retailleau.

Le député Les Républicains Éric Ciotti
Le député Les Républicains Éric Ciotti
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
ÉDITO - Les Républicains : l'enjeu, "définir une ligne entre Macron et Le Pen", dit Alba Ventura
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L'invité de RTL - Alba Ventura
Alba Ventura - édité par William Vuillez

À l'issue du premier tour du Congrès des Républicains qui se tenait ce week-end, c'est donc Éric Ciotti qui est en ballottage favorable face à Bruno Retailleau. On est loin de la Coupe du monde de foot, mais Les Républicains ont la volonté de vous maintenir en haleine : il y aura un second tour. C'est quand même une déception pour Éric Ciotti, qui devait rafler la mise, il était l'ultra favori. Mais c'est plus disputé qu'annoncé : 43% pour le député des Alpes-Maritimes, 34% pour le sénateur de Vendée. 

Il y avait un match entre deux lignes, deux droites très assumées. Une droite décomplexée, dure, incarnée par Éric Ciotti, percutant, qui est un historique. En face, une ligne droite souverainiste, catholique, conservatrice, avec Bruno Retailleau, sénateur plus policé. 

Du coup, tous les regards se tournent vers Aurélien Pradié, le jeune député du Lot, qui a recueilli quand même plus de 22%. Les deux finalistes ont salué sa performance et sa jeunesse. Il était l'inconnu du scrutin, il réalise un score très honorable, il n'a pas démérité et bien sûr, ses voix vont être prises.  

Les questions qui subsistent

Si on fait de l'arithmétique pure, Éric Ciotti devrait l'emporter au second tour. Il a une avance quand même de neuf points. Sans doute une partie des voix d'Aurélien Pradier vont se porter vers Éric Ciotti. Dans quelles proportions ? Là, on ne sait pas. On ne sait pas non plus si le petit tiers d'adhérents LR qui n'a pas voté au premier tour, va se mobiliser pour le second tour. On ne sait pas non plus à quel point la poutre bouge encore chez LR.

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C'était l'expression utilisée par Édouard Philippe qui avait rejoint Emmanuel Macron. Combien sont-ils, Les Républicains qui doutent qu'un Ciotti ou un Retailleau soit la solution ? Combien seront-ils, ceux qui craignent que le parti penche trop à droite, qu'il fasse la course derrière les extrêmes ? C'est quand même Éric Ciotti qui avait déclaré que dans un hypothétique second tour de la présidentielle entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour, il choisirait Zemmour. 

Combien sont-ils à penser que LR devrait conclure un contrat de gouvernement avec Emmanuel Macron ? C'est la position ce dimanche dans le Journal du Dimanche de Franck Louvrier, le maire LR de La Baule, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy. Gérard Larcher, président LR du Sénat a de son côté dit que LR ne devait pas "se diluer", qu'il perde son identité. Là, c'est tout l'enjeu pour Les Républicains, au-delà de l'élection du 10 et 11 décembre prochain. C'est quel espace et comment définir une ligne entre Macron et Le Pen.

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