Starlink est le service de communication internet par satellite, créé et développé par Elon Musk. Jusqu’ici, celui-ci permet de se connecter, grâce à un petit terminal, même en zone reculée ou blanche et d’avoir une très grande qualité de service.
Il a près de 5 millions de clients dans le monde, mais voilà que coup sur coup, deux gros contrats sont en difficulté.
Première tôle, le gouverneur de l’Ontario, un État canadien, vient d’annuler purement et simplement un contrat public avec Starlink, de 100 millions de dollars, en expliquant qu’on ne traitait pas avec les ennemis du Canada. Il faut rappeler que Trump veut annexer le pays aux États-Unis.
Plus grave, en Italie, la première ministre Georgia Meloni, proche de Musk, voulait lui confier les communications gouvernementales et militaires, pour 1,5 milliard. Pourtant, il est très probable que ça ne puisse pas se faire.
L’opinion publique italienne et une grande partie de la classe politique ne veulent pas d’un service de Musk à cause de ses déclarations. Celui-ci, il a encore demandé dans un tweet récent que des juges italiens soient virés, cirque habituel.
De plus, il y a eu l’affaire ukrainienne. L’armée ukrainienne, ainsi que les hôpitaux, utilisent Starlink depuis le début de la guerre. Et depuis que Trump a coupé l’aide à Kiev, des rumeurs circulent sur la suspension du service, par Musk.
L'homme le plus riche du monde a quand même démenti ces bruits de couloirs, mais on ne le croit pas vraiment. À chaque fois, celui-ci rappelle son pouvoir, celui de couper le robinet quand il le souhaite.
Il est en train d’affaiblir son business institutionnel, par son arrogance et ses ingérences, tout comme il a flingué Tesla, dont les ventes s’écroulent en Europe. Son aventure Trumpiste va finir par lui coûter cher, hier, à la bourse de New York, l’action Tesla a pris une claque monumentale, moins 100 milliards sur une seule journée. Elle vaut deux fois moins que lorsque Trump a été élu.
Parmi les alternatives au service de communication d'Elon Musk, il existe Eutelsat, une société française en médiocre santé, qui possède une constellation de satellites utilisable, moins développée. Il y a également des Luxembourgeois.
Le problème réside dans l’équipement en terminaux de connexion. Rien qu’en Ukraine, il y en a 40.000, qui ne fonctionnent qu’avec Starlink. L’Europe a lancé récemment un nouveau projet, IRIS 2, avec 10 milliards d’investissements. Mais il ne sera pas opérationnel avant 2030.
Pour lancer les satellites, il faudra sans doute faire appel à Space X, qui appartient à ...Elon Musk. En attendant, Starlink lance plusieurs dizaines de satellites par mois, il en a aujourd’hui près de 8.000 en basse orbite spatiale.
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