Alors qu'Adrien Quatennens, député insoumis, fait l'objet d'une main courante déposée par sa femme dans un contexte de divorce qui se passe mal, sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a réagi : "La malveillance policière, le voyeurisme médiatique et les réseaux sociaux se sont invités dans le divorce d'Adrien et Céline Quatennens. Adrien décide de tout prendre sur lui. Je salue sa dignité et son courage. Je lui dis ma confiance et mon affection".
Pas un mot pour Céline Quatennens. Pourtant, dans un communiqué, Adrien Quatennens décrit la crise qui secoue son couple et les disputes qui vont avec. Il parle même d'une gifle. Il faudra attendre trois heures pour que Jean-Luc Mélenchon consente à un peu d'égard pour la jeune femme : "Adrien et Céline sont mes amis. Mon affection pour Adrien ne veut pas dire que je suis indifférent à Céline. Une gifle est inacceptable dans tous les cas. Adrien l'assume, c'est bien."
Mathilde Panot non plus n'a pas eu un mot pour Céline Quatennens et les aveux de son collègue, elle a simplement expliqué pourquoi LFI avait mis du temps à réagir. Chez LFI, quand c'est un adversaire, on peut réagir dans le temps politique, on peut même réagir à la seconde. Mais quand c'est interne, c'est très différent.
Des affaires comme ça, il y en a dans les partis, sauf que les Insoumis sont toujours les plus radicaux dans leur expression, toujours les premiers à dénoncer, même quand il s'agit de simples rumeurs. Pour être efficace en politique, il faut être capable de dénoncer les mauvais comportements dans ses propres rangs, explique Alba Ventura.
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