Trois ans après, que reste-t-il, politiquement, des "gilets jaunes" ? Rien. Politiquement, rien.
La meilleure preuve : pas un candidat ne se revendique de ce mouvement protéiforme et sans tête. En revanche, les "gilets jaunes" laissent encore aujourd’hui des traumatismes durables pour le pouvoir, pour l’autorité de l’état et pour notre démocratie.
D’abord, nous l’avons oublié, mais il a débouché sur la première ouverture des vannes des finances publiques. Des milliards pour éteindre l’incendie. 15 milliards précisément à l’époque, ce qui ressemble aujourd’hui à un gentil apéro car depuis les milliards se sont mis à couler à flot avec le Covid…
Ce qui restera des "gilets jaunes", c’est que l’argent magique tant que personne ne commence à payer existe. Contrairement à ce qu’affirmait dans un hôpital, 6 mois avant les "gilets jaunes", Emmanuel Macron…
Ce n’est pas le seul héritage des "gilets jaunes" La violence des "gilets jaunes" a montré que l’État pouvait vaciller. Une certaine idée de l’autorité a été remise en cause et c’est sans doute le plus lourd tribut de cette période. Le pouvoir a eu peur et ça, ça reste gravé à jamais chez Emmanuel Macron et tous ceux qui l’entourent…
Aujourd’hui, certaines décisions restent influencées par cette époque. Par exemple, quand le chef de l’État a stoppé net cet été l’