Dissolution de l'Assemblée nationale : certains "pleurent de rage", le choc terrible pour la majorité présidentielle

L'entrée en campagne d'Emmanuel Macron ce mardi 11 juin, marque une journée intense, avec une conférence de presse prévue cet après-midi. Cette prise de parole s'annonce comme une mise au point nécessaire pour le camp présidentiel, alors que la situation reste tendue au sein de l'Assemblée nationale.

Des scènes de désarroi et de colère ont été observées lundi au siège du MoDem à Paris, où des élus, abasourdis, ont laissé couler des larmes de rage. "C'est extrêmement violent", a confié un élu. Certains membres de la majorité hésitent même à se représenter, critiquant le président pour son manque de compréhension du pays et son choix de suivre des conseillers sans expérience électorale. Un député influent a exprimé son mécontentement, soulignant que les critiques proviennent également de l'intérieur des ministères.

Le mécontentement vient de l'intérieur des ministères

Lors d'une réunion des communicants du gouvernement, une conseillère s'est indignée devant un entourage présidentiel médusé : "Vous nous demandez de porter votre parole. Mais personne ne nous a demandé comment on allait." 

Le sentiment de vertige se propage, alimenté par la crainte de nombreux élus de ne pas passer le premier tour des élections dans trois semaines. Un ministre a exprimé son pessimisme : "À moins d'un miracle, je ne serai même pas au second tour." Face à cette situation critique, la majorité appelle à des messages clairs, tout en étant bien consciente que le seul barrage républicain ne suffira plus cette fois-ci.

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