La Commission européenne fait de nouveau les gros yeux. Selon elle, la France ne fait pas assez d’efforts pour réduire sa dette. Hasard du calendrier, cette critique a été formulée au moment même où le gouvernement annonçait qu'il allait reprendre à sa charge les 10 milliards de dettes de l'hôpital.
Ce qui inquiète Bruxelles, c'est la trajectoire budgétaire et le nouveau discours du gouvernement et du chef de l'État. Ce duel entre Bruxelles et Paris n'est pas nouveau, entre 2007 et 2017 le déficit n'avait été sous le seuil des 3% du PIB, atteignant même les 7,2%, au cœur de la crise en 2009. Mais en 2017, lorsqu'Emmanuel Macron s'exprime devant le congrès des maires, la dette vient de repasser sous les 3% et le sérieux budgétaire devient le sérieux de la parole Française en Europe.
Mais 2 ans plus tard, le discours a quelque peu changé. C'est ce point qui est à l'origine des inquiétudes de la Commission européenne. Il y a quelques jours, dans The Economist, Emmanuel Macron a renvoyé le débat sur les 3%, en le qualifiant de "combat du siècle passé". Même son de cloche depuis à Bercy.
Évidemment, les critères de convergence que Bruxelles surveille ne sont pas
là pour ennuyer les ministres de l’Économie de la zone. Le but, c'est
de faire en sorte que les pays qui ont la même monnaie (l'Euro) aient tous les moyens de supporter cette monnaie sans appauvrir leurs populations. Pour faire vivre l'Euro, il faut que tout le monde ait à peu près le même niveau de vie. C'était ça le débat du siècle dernier.
Mais il y a aussi la réalité du pays à prendre en compte, et c'est l'éternel argument de la France. On ne respecte pas les critères mais il y a une crise mondiale. Ça, c'était en 2009.
On
ne respecte pas les critères mais il faut répondre à une crise sociale
exprimée par les "gilets jaunes". C'était la réponse de Bruno Le Maire, le 20 novembre dernier, au micro de Christophe Ponzio.
Nous ne sommes pas les seuls à ne pas respecter les critères, il y a aussi l'Italie, l'Espagne, la Belgique entre autres qui se font tirer les oreilles par Bruxelles. Mais ce qui est inquiétant, c'est qu'on a le sentiment que rien n'a changé depuis la crise de 2007. Au contraire. Il
y a toujours cette idée baptisée "too big to fail". Autrement dit la
France, l'Italie sont des pays trop importants au sein de l'Europe (2e
et 3e économies de la zone, pays fondateurs) pour qu'on les
sanctionne et qu'on les laisse faire faillite. En résumé, on peut s'affranchir, nous, des règles qu'on impose aux autres.
Du
coup, la France n'a pas fait le travail sur ses finances publiques à la
différence des Allemands qui ont réduit leur dette l'an dernier. Nous, notre dette a explosé : elle est passée de 67% du PIB en 2005 (ce qui était raisonnable) à quasiment 100% aujourd'hui. On est un ménage surendetté qui continue à prendre des crédits revolving. C'est
le moment où je dois vous rappeler que ceux qui régleront à la fin la
dette de la France, ce sont les Français à travers leurs impôts.
33
millions de français vont pouvoir télécharger ce matin l'application "Mon compte formation" pour gérer leurs formations professionnelles :
quelle somme ai-je accumulé ? Quelle formation puis-je choisir ?
Il y a un problème de répartition des médecins généralistes sur le territoire. Selon
L'UFC Que Choisir, 44% des médecins refusent de prendre de nouveaux
patients car leurs cabinets sont déjà pleins à craquer. C'est même plus
des 3/4 qui ont refusé en Charente ou en Seine-et-Marne.
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