"La levée progressive du confinement peut être engagée". Cette phrase prononcée par Édouard Philippe a marqué officiellement l'entrée de la France dans la période de déconfinement. Mais selon Le Figaro, cette première phase aurait pu être décalée de 24 heures. La raison ? "Des hésitations se sont exprimées au plus haut sommet de l'État jusqu'à la toute dernière minute", raconte le journal. Ces doutes émanent du fait que la loi d'état d'urgence sanitaire n'a pas été promulguée à temps pour le déconfinement le 11 mai.
Saisi par Emmanuel Macron, le Conseil constitutionnel avait fait savoir la veille qu'il ne rendrait finalement son avis que lors de la journée fatidique du 11 mai. De fait, cela a repoussé l'entrée en vigueur de deux dispositions phares : la limitation des déplacements à 100 km et l'attestation obligatoire dans les transports en commun.
Édouard Philippe a donc proposé, comme le raconte Le Figaro, de reporter le déconfinement. "L'option était sur la table car le Premier ministre préférait prolonger le confinement plutôt qu'avoir un déconfinement sauvage sans cadre juridique qui aurait mis les gens en danger", confirme un conseiller au journal qui précise qu'une caméra avait été installée à Matignon "pour une intervention en direct dans les 20 heures". La décision finale revenait à Emmanuel Macron. "Pas question d'infliger 24 heures supplémentaires aux Français", a-t-il confié en petit comité.
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