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Daesh : Laurent Wauquiez souhaite "un Nuremberg des jihadistes"

Le président des Républicains veut juger les combattants européens de Daesh capturés, afin d'"éviter tout retour" en Europe.

Laurent Wauquiez, le 18 novembre 2018
Laurent Wauquiez, le 18 novembre 2018
Crédit : Jacques Witt/SIPA
Marie-Pierre Haddad & AFP

Vers un tribunal pénal international ? Laurent Wauquiez a prôné, lundi 25 mars, un "Nuremberg des jihadistes", pour juger les combattants européens de Daesh capturés, afin d'"éviter tout retour" en Europe.
 
"Pas de 'programme de retour des jihadistes' selon Emmanuel Macron. Sa garde des Sceaux reconnaît que 200 jihadistes sont rentrés en France. Prenons enfin les mesures qui s'imposent : déchéance de nationalité et interdiction de retour pour ceux qui ont trahi notre nation", écrit Laurent  Wauquiez sur Twitter. 

Le président des Républicains veut "éviter tout retour, que l'Europe prenne l'initiative d'un tribunal pénal international, un Nuremberg des jihadistes, pour prononcer des peines d'exception. Qu'ils soient jugés, condamnés et détenus sur place. Ils ont trahi l'Europe; ils n'ont plus leur place en Europe". 

Des peines d'exception ?

Les Kurdes de Syrie ont appelé à la création d'un tribunal international spécial, basé dans le nord-est de ce pays, pour juger les crimes commis par Daesh durant les plus de quatre ans de son "califat" aujourd'hui éradiqué. La ville allemande de Nuremberg avait abrité en 1945 et 1946 le premier tribunal international de l'histoire, créé pour juger des criminels de guerre nazis.  

Le "Nuremberg" que le parti Les Républicains propose dans le cadre des élections européennes aurait vocation à "prononcer des peines d'exception pour condamner et enfermer ces jihadistes", a précisé l'une des porte-parole Lydia Guirous. 

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Dimanche 24 mars, sur BFMTV, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a indiqué qu'il y avait "des personnes qui sont revenues (des théâtres d'opération, ndlr) depuis quelques années, à peu près 200 adultes et 80 enfants". "Pour le moment ils sont en détention, où ils sont sous contrôle. En tout cas il n'y a pas de difficulté de ce côté-là, ces gens sont extrêmement surveillés", a ajouté la ministre. 

Elle précise que "la position de la France n'a pas changé. Nous considérons que les Français qui sont allés sur les terrains de combat sont responsables là où ils ont combattu. (...) Nous ne faisons pas revenir les Français". 

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