Emmanuel Macron a pris la parole mercredi 31 mars pour annoncer un confinement qui n'en est pas un, en tout cas pas dans les mots, alors que les chiffres de contamination sont en augmentation en France.
"J'ai trouvé qu'il avait été légèrement différent des autres prises de parole, estime Sophie de Ravinel, grand reporter au service politique du Figaro. Il y avait une sorte de début de remords sur la façon dont il aurait pu conduire les choses. Je pense qu'il est en train de jouer son mandat, précisément, en ce moment, dans les trois semaines à trois mois qui viennent".
De son côté, Nicolas Domenach, du magazine Challenges, considère que "fermer les écoles primaires est une erreur". "Pour ce qui est de son auto-critique, à aucun moment, il ne s'incrimine. Je pense qu'on peut avouer des erreurs, comme madame Merkel, et que l'on est encore plus crédible ensuite".
"Il en avait besoin, car on ne peut pas dire qu'il n'ait pas commis d'erreur, confirme Sophie de Ravinel. Il y a de grosses erreurs qui ont été commises certainement sur les masques, sans doute sur la stratégie vaccinale, sur le traçage...".
En Europe, la France sera le pays qui aura le plus maintenu ses enfants à l'école, "ce dont on peut se féliciter", selon Nicolas Domenach.
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