Pour mieux lutter contre l'épidémie de coronavirus et ses variants, la France va durcir ses restrictions pour les voyages dans les pays les plus touchés. Des mesures contraignantes seront dévoilées la semaine prochaine. Par précaution, Jean Castex a décidé que Paris coupait toutes ses liaisons aériennes avec Rio et Sao Polo, pour éviter la propagation du variant brésilien.
Pendant ce temps-là, Jean-Luc Mélenchon, lui, est en tournée en Amérique du Sud. Le candidat la France insoumise à l'élection présidentielle de 2022 y est parti le 11 avril pour deux semaines. Au programme : Équateur, puis Bolivie. Ce voyage lointain, en pleine pandémie, n'a pas échappé à la majorité. A l'image du député Laurent Saint-Martin, le candidat En Marche aux régionales en Île-de-France
"Je trouve que les signaux envoyés à ses partenaires de gauche depuis l'Équateur, faisant fi des gestes barrières et de la souffrance du quotidien des Français n'étaient pas tout à fait à la hauteur de sa fonction de président de groupe parlementaire", critique-t-il au micro de RTL.
"Indécent" ou "irresponsable", ajoutent d'autres députés marcheurs. La porte-parole du groupe Aurore Bergé, ironise même sur les conditions dans lesquelles il pourra rentrer en France. Même si à ce stade, seuls les vols en provenance du Brésil sont stoppés.
Dans l'entourage de Jean-Luc Mélenchon, on assure qu'il s'isolera en quarantaine à son retour, selon les règles en vigueur. L'Équateur et la Bolivie sont relativement peu touchés par le coronavirus. "Beaucoup moins en tout cas que l'Inde" où se trouvait hier le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s'amuse une proche du patron des insoumis.