Le secteur de l'automobile n'est pas épargné par la crise du coronavirus. Mal en point avant la pandémie, désormais les constructeurs français et leurs sous-traitants doivent faire face à une crise sans précédent. Emmanuel Macron a présenté "un plan historique" de "plus de huit milliards d'euros" pour secourir la filière automobile et la moderniser pour faire de la France une championne des véhicules électriques.
Invité à l'antenne de RTL, Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA), organisation qui regroupe les principales entreprises du secteur dans le pays, estime qu'il fallait "un électrochoc". "Je crois que c'est un plan qui prend en compte la gravité de la situation (...) La reprise est très molle depuis le début du déconfinement", a-t-il ajouté.
Le président de la République a annoncé une hausse du bonus écologique pour l'achat d'un véhicule électrique neuf. Dès le 1er juin, pour un particulier, il passe de 6.000 à 7.000 euros. Pour une personne morale (entreprise, collectivité), il passe de 3.000 à 5.000 euros. À cela s'ajoute la création d'un bonus écologique pour l'achat d'un véhicule hybride. Son montant est fixé à 2.000 euros.
Le dispositif prévoit une prime pour l'achat d'un véhicule récent (neuf ou d'occasion) en échange de la mise au rebut d'un véhicule ancien. En cas d'achat d'une voiture récente essence ou diesel, son montant est fixé à 3.000 euros, et à 5.000 euros pour un véhicule électrique. Au micro de RTL, l'ancien ministre de l'Industrie sous Nicolas Sarkozy reconnaît que l'achat d'un véhicule électrique a un coût qui peut peser sur le budget des ménages mais "quand vous avez 12.000 euros de bonus, il est clair que c'est de nature à déclencher un achat".
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