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Alain Fischer, "Monsieur vaccin" du gouvernement, Jean Castex, Premier ministre et Olivier Véran, ministre de la Santé, le 3 décembre 2020
Crédit : BENOIT TESSIER / POOL / AFP
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Comme Jean Castex avant lui avec le déconfinement, Alain Fischer s'est retrouvé propulsé sur le devant de la scène politique en devenant le "monsieur vaccin" du gouvernement. A la tête du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, cet immunologue est "chargé d’appuyer le gouvernement dans les choix qu’il sera conduit à faire en la matière", expliquait Jean Castex le 3 décembre dernier.
Depuis un mois, le sujet du vaccin contre le coronavirus monopolise toutes les attentes de la population et l'attention du gouvernement. Très attendu sur le déroulement de cette campagne, le sujet a même déclenché la colère d'Emmanuel Macron qui a poussé pour une accélération dans sa mise en place, face à l'avalanche de critiques. Afin de répondre aux critiques, le gouvernement a enclenché la stratégie de l'attaque, en répondant à ses détracteurs. En première ligne, Jean Castex qui ne cache plus son agacement concernant les polémiques qu'il qualifie de "stériles".
Selon L'Opinion, Emmanuel Macron et le premier ministre ont aussi demandé à trois ministres de monter au créneau pour défendre la stratégie de l'exécutif. Le ministre de la Santé Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal et la ministre déléguée chargée de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher. Une communication resserrée qui vise aussi à éviter les prises d'initiative en solitaire et les couacs. Mais qu'en est-il d'Alain Fischer ?
Le 30 décembre dernier, Alain Fischer a pourtant tenté de défendre la stratégie mise en place. "Je récuse cette idée d'avancée à petits pas", s'est-il défendu sur LCI. D'après lui, ce démarrage lent était dû au choix de vacciner en priorité les plus fragiles et à la complexité de livraison des doses du vaccin Pfizer/BioNTech, qui doit être stocké à -80 degrés.
Interrogé sur la crainte d'un risque de pénurie de vaccins, Alain Fischer a répondu sur France inter ce mardi 12 janvier : "Ce que j'ai entendu du ministre, c'est que les stocks des différents types d'aiguilles nécessaires de seringues en France sont adéquates et doivent permettre de vacciner tout le monde. Il ne doit pas y avoir dans les jours et les semaines qui viennent de difficulté à ce niveau".
Mais force est de constater que son discours n'imprime pas et ne permet pas au gouvernement d'appuyer sur lui sa communication. Le "monsieur vaccin" a lui-même fait cet aveu glaçant en concédant ne pas être "du tout un spécialiste" de "la logistique", pourtant au cœur du problème.
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