Les ambitions de Richard Ferrand se retrouvent quelque peu contrariées au Parlement. Emmanuel Macron a proposé le nom de ce fidèle parmi les fidèles pour prendre la tête du Conseil constitutionnel. Sa candidature doit être validée par les députés et les sénateurs de la commission des Lois. Il faut que trois parlementaires sur cinq s'y opposent pour que Richard Ferrand soit recalé. À la veille de l'audition du macroniste, ce scénario est loin d'être écarté.
Tout va se jouer mercredi 19 février à quelques voix près. Parce que, évidemment, les oppositions, la gauche et le RN, dégaineront leur veto. Mais surtout parce que la droite, les LR, alliés des macronistes au gouvernement, pourraient faire capoter la nomination de Richard Ferrand. Du côté de l'Assemblée, peu de doutes, les LR s'y opposeront. En pleine guerre pour la tête du parti avec Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, leur chef, veut en faire "un signal de son indépendance vis-à-vis de la macronie", explique l'un des députés du groupe.
Ce sont alors les voix des sénateurs LR qui seront décisives. Ils auront, eux, une liberté de vote. Il suffit qu'une dizaine de ces sénateurs de droite votent contre ou s'abstiennent. Richard Ferrand pourra alors dire adieu au Conseil constitutionnel. Si ça ne passe pas, ce sera une énorme crise pour le socle commun, anticipe un ancien ministre, et un énorme camouflet pour le président.
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