Christian Estrosi n'en démord pas. Violemment critiqué pour avoir parlé de cinquièmes colonnes islamistes en France, la semaine dernière, le député-maire de Nice "persiste et signe" dans une tribune publiée ce samedi 2 mai par Le Figaro, "parce qu'il faut nommer les choses".
"Oui sur ces propos, je persiste et je signe. C'est un constat partagé par tous les républicains, et pourtant, le plus souvent, ils ne le disent pas, écrit-il. Parce qu'il faut nommer les choses, je constate que ceux qui veulent nous terroriser pour mieux nous capturer se réclament de l'islam littéral des origines, quitte à en trahir l'esprit, les variantes et les évolutions postérieures", explique-t-il.
Chef de file de la droite aux régionales en PACA face notamment à Marion Maréchal-Le Pen (FN), Christian Estrosi a affirmé dimanche 26 avril que la France devait faire face à des "cinquièmes colonnes" islamistes et qu'une "Troisième Guerre mondiale" était déclarée à "la civilisation judéo-chrétienne" par "l'islamo-fascisme".
Il a essuyé une pluie de critiques. Le numéro un socialiste Jean-Christophe Cambadélis, s'est par exemple dit "très inquiet" d'un axe "néofrontiste Sarkozy-Ciotti-Estrosi". "J'ai toujours considéré que c'est le fait de ne pas avoir nommé les choses ainsi que la naïveté et le silence du Premier ministre de l'époque (Lionel Jospin, ndlr) sur la sécurité qui ont conduit Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002, se justifie-t-il. Alors oui, pour faire échec au Front National je choisis de nommer les choses et je choisis la vérité".
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