La situation des stations d’essence continue de préoccuper le gouvernement. Ce lundi, près d’une station sur trois était fermée en France et cela a créé de nombreuses files d'attente à rallonges et des pénuries dans presque toutes les villes de l’Hexagone. Réunis en urgence dans la soirée du 10 octobre, la Première ministre Elisabeth Borne ainsi que quatre autres ministres de son gouvernement ont assuré que le gouvernement allait prendre "ses responsabilités", tandis que la grève se poursuit dans les deux raffineries françaises d'Esso-ExxonMobil et que la CGT et TotalEnergies n’ont toujours pas trouvé d’accord.
À l’issue de cette réunion, Matignon a affirmé que les syndicats et les directions des raffineries de pétrole bloquées devaient dialoguer au plus vite : "Un désaccord salarial ne justifie pas de bloquer le pays. Refuser de discuter, c’est faire des Français les victimes d’une absence de dialogue", a insisté l’entourage de la Première ministre. "Le gouvernement ne peut laisser le pays être bloqué, et chacun doit prendre ses responsabilités".
Selon un participant à la réunion à Matignon, le scénario privilégié par le gouvernement serait que les négociations engagées chez Esso-ExxonMobil incitent TotalEnergies à aller à son tour vers des discussions, en saisissant la perche tendue par les appels syndicaux à négocier. D'après cette source, aucune décision n'a été prise lundi soir quant aux mesures que pourrait prendre l'exécutif en cas de poursuite des blocages.
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