"Bon courage aux ministres qui vont arriver" : comment l'exécutif a suivi la mobilisation du 18 septembre

Moins de dix jours après sa nomination à Matignon, Sébastien Lecornu a affronté, ce jeudi 18 septembre, sa première épreuve avec la mobilisation nationale. Son entourage a fait savoir qu'il comptait "suivre de très près la situation".

Place Beauvau, c'était du classique pour Bruno Retailleau, qui a suivi les différents cortèges de France depuis la cellule de crise. À l’Élysée et à Matignon, la situation était aussi scrutée.

Côté chiffres, "c'est un succès", a concédé un conseiller du gouvernement. "Un front syndical uni, des débordements limités, ça pue", selon lui. Le même qui souhaite "bon courage aux ministres qui vont arriver à l'Économie et au Travail !"

Le budget de Bayrou et Macron surtout ciblés sur les pancartes

Pour le moment, Sébastien Lecornu est seul en première ligne. Dix jours après son arrivée à Matignon, le Premier ministre voit la pression de la rue grandir aussi vite que les menaces de censure des oppositions. Mais sa chance, peut-être, c'est que sur les slogans visibles sur les pancartes, ce sont plus le budget de François Bayrou ou directement Emmanuel Macron qui sont ciblés.

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"Il y a un appel à manifester depuis un mois, on est là depuis dix jours. Ce n’est pas nous qui lançons le truc", voulait se rassurer un proche de Sébastien Lecornu, qui considère que les revendications ont été entendues à Matignon dès ses rendez-vous la semaine dernière avec les syndicats. Le Premier ministre devrait prochainement revoir les syndicats et les partis politiques lors d'un deuxième cycle de consultations.

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