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Le Général Bertrand Soubelet, ex n°3 de la Gendarmerie Nationale le 16 mars
Crédit : Johanna Guerra / RTLNET
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Après un récent désaccord avec le gouvernement, le chef d'État-major des armées, Pierre de Villiers, a annoncé sa démission mercredi 19 juillet. Le général a expliqué, dans un communiqué, qu'il considère "ne plus être en mesure d'assurer la pérennité du modèle d'armée auquel (il) croit pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd'hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays".
Suite à ce départ, le général Bertrand Soubelet a réagit sur RTL : "Pierre de Villiers, qui est un grand chef, a tiré les conclusions et les enseignements de ce qu'il vient de vivre, de cette espèce de grande incitation politico-médiatique par rapport aux positions qu'il a pris à l'Assemblée nationale".
Lors de la commission Défense au Palais Bourbon, Pierre de Villiers, le chef d'état-major avait exprimé son mécontentement quant aux coupes budgétaires imposées aux armées en 2017. Cette opposition lui avait alors valu un sévère recadrage d'Emmanuel Macron lors d'une cérémonie à l'Hôtel de Brienne.
Selon Bertrand Soubelet, général 4 étoiles et ancien numéro 3 de la gendarmerie, l'attitude du général de Villiers était conforme et justifiée. "Ces positions étaient tout à fait cohérentes et normales pour un chef qui doit faire tourner des armées avec un budget, et à qui on a dit qu'on allait l'amputer de 850 millions d'euros", a-t-il affirmé au micro de RTL.
La nomination du nouveau chef d'état-major des armées devrait être faite mercredi 19 juillet en Conseil des ministres. "Un seul nom sera proposé par la ministre des Armées Florence Parly", a indiqué l'entourage du chef de l'État à l'AFP.
De son côté, Bertrand Soubelet s'est montré méfiant quant à cette nouvelle nomination. "J’espère qu’il choisira un CEMA qui continuera dans cet esprit-là (celui de Pierre de Villiers, nldr), c’est-à-dire de toujours dire les choses et de toujours dire la vérité au Président de la République".
"Si c’est un béni-oui-oui qui arrive, déjà je pense que les relations entre le Président de la République et les armées ne sont pas très bonnes et ça n’a pas très bien commencé, (...) ça risque d’être compliqué", a conclu le général.
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