"Aujourd’hui, je n'y ai pas réfléchi" : la réponse d'Emmanuel Macron interrogé sur la présidentielle en 2032

Après trois heures d'émission, c'est par la "dernière question" suivante que Gilles Bouleau a terminé ce grand oral d'Emmanuel Macron : "Serez-vous candidat à l'élection présidentielle de 2032 ?". Une projection à laquelle le président de la République a assuré qu'il n'avait pas "réfléchi" à la suite de sa carrière une fois son deuxième mandat achevé à l'Elysée.

"Je suis le premier président de notre histoire qui n'a pas le droit constitutionnellement de se représenter, cela n'est jamais arrivé", a-t-il présenté avant de rappeler que "certains ont arrêté après un référendum perdu, certains sont morts en fonction, d'autres ont perdu des élections, ont choisi de ne pas se représenter."

Quant à Emmanuel Macron, il ne pourra pas "constitutionnellement le faire" en 2027. Rien ne s'oppose en revanche théoriquement à une nouvelle candidature lors de l'élection suivante, en 2032.

Interrogé sur TF1 à propos d'éventuelles ambitions, le chef de l'Etat a ainsi éludé: "Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite. À ce moment là, je pourrai vous répondre. Mais aujourd'hui, je n'ai pas réfléchi".

Aucun président élu à trois reprises sous la Ve République

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À l'été 2023, lors de la première "rencontre de Saint-Denis" avec les dirigeants des partis, Emmanuel Macron avait estimé que la limitation à deux mandats présidentiels consécutifs - introduite dans la Constitution sous la présidence de Nicolas Sarkozy - était une "funeste connerie", selon plusieurs participants. Depuis, plusieurs cadres macronistes évoquent en privé l'hypothèse d'une troisième candidature, mais décalée de cinq ans.

Sous la Ve République, aucun président n'a été élu à trois reprises. Charles de Gaulle a été élu une première fois au suffrage indirect, une seconde au suffrage universel direct, et a démissionné de la présidence de la République après dix ans de pouvoir, à la suite d'un référendum perdu.

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