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Emmanuel Macron envisage "plusieurs référendums" dans "les mois à venir"

Le chef de l'État a pris la parole mardi 14 mai sur TF1 pour répondre aux "défis de la France". Possibles référendums, fin de vie, conflit à Gaza ou immigration, Emmanuel Macron a abordé de nombreuses questions dans une émission de deux heures et demie.

Emmanuel Macron le 13 mai 2025

Crédit : Ludovic MARIN / POOL / AFP

Marie-Pierre Haddad

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Ce qu'il faut retenir
  • Emmanuel Macron est revenu sur sa volonté de sonder les Français. Le président veut organiser "plusieurs référendums dans les mois qui viennent" sur des questions liées aux "grandes réformes économiques", à l'éducation et au social. Mais il n'y en aura pas sur la thème des retraites.
  • Le président de la République a chargé Benjamin Nétanyahou en affirmant que ce qui se passe à Gaza est "un drame humanitaire et inacceptable". Mais il n'a pas voulu qualifier ce drame de génocide : "Ce n'est pas à un responsable politique d'employer ce terme".
  • Sécurité, guerre en Ukraine, port de signes religieux ou confiance à son Premier ministre François Bayrou, Emmanuel Macron a balayé de nombreuses thématiques nationales et internationales durant un exercice médiatique de 2h30.
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un référendum sur la fin de vie "si" le débat parlementaire "est bloqué"

Grâce à une voix artificielle, le journaliste Charles Biétry, victime de la maladie de Charcot, a interpellé Emmanuel Macron sur la fin de vie. "Je souhaite que le texte soit voté parce que j'entends des débats opposant la vie et la mort, je suis pour qu'on continue la recherche, qu'on renforce les soins palliatifs partout", a déclaré le chef de l'Etat.

"C'est une loi de fraternité et d'humanité", a-t-il ajouté. "Si on voit qu'il y a un enlisement, à ce moment-là, le référendum peut être une voix pour débloquer, mais je ne le ferais que si c'était bloqué", a-t-il annoncé.

bonsoir !

Bienvenue dans ce live consacré à la prise de parole d'Emmanuel Macron sur TF1.

Fin d'une longue émission : que faut-il retenir de l'interview d'emmanuel macron ?

La longue interview d'un président de la République de retour sur le devant de la scène politique française a touché à sa fin. De nombreuses thématiques ont été abordées avec, pour chacune d'entre elle, un invité porteur de question pour Emmanuel Macron. Après presque trois heures d'échanges permettant de mettre en lumière les volontés de la fin du second mandat d'Emmanuel Macron, l'interview a touché à sa fin. Nous vous remercions d'avoir suivi notre direct sur RTL.fr.

"rester libres : une armée plus forte, une économie plus indépendante, une jeunesse protégée et éduquée"

En fin d'émission, Emmanuel Macron a été invité par Gilles Bouleau à marquer "un engagement clair" sur une tablette. Le président s'exécutant, il a noté ceci : "Rester libres : une armée plus forte, une économie plus indépendante, une jeunesse protégée et éduquée. Nous y arriverons". Questionné enfin sur une possible candidature à l'élection présidentielle de 2032, Emmanuel Macron a conclu ainsi : "Je pense à une seule chose, c'est notre pays, en allant au terme de ce mandat en ayant fait tout ce que je pouvais faire. Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite et à ce moment-là je pourrai vous répondre."

"on doit continuer cette révolution culturelle, au collège et au lycée, pour qu'il y ait plus de sport"

Interrogé par l'influenceur fitness aux plus de 26 millions d'abonnés Tibo Inshape sur la question de la pratique sportive chez les jeunes, Emmanuel Macron est revenu sur la mise en place des 30 minutes obligatoires de sport à l'école primaire, consolidée depuis Paris 2024. Le sport est "une école de la confiance" et "de l'attention", a présenté le chef de l'Etat, qui a également défendu son bilan sur le développement des infrastructures sportives. "Nous avons fait ce grand plan 5.000 infrastructures nouvelles, beaucoup auprès des écoles", a jouté le président.

"plusieurs référendums dans les mois qui viennent"

Alerte

Annoncé en décembre dernier, Emmanuel Macron est revenu sur sa volonté de sonder les Français. Le président veut organiser "plusieurs référendums dans les mois qui viennent", en "même temps", précise-t-il. Sans donner de thématiques ou de questions précises, le chef de l'État a évoqué des questions liées aux "grandes réformes économiques", à l'éducation et au social. Sur l'immigration, il a en revanche estimé que ce ne serait pas "efficace". "D'ici à juin, le gouvernement va me proposer plusieurs réformes (…) et sur cette base-là, je dirais on va au référendum, mais je ne m'enferme pas sur un calendrier", a-t-il indiqué.

un référendum sur la fin de vie "si" le débat parlementaire "est bloqué"

Grâce à une voix artificielle, le journaliste Charles Biétry, victime de la maladie de Charcot, a interpellé Emmanuel Macron sur la fin de vie. "Je souhaite que le texte soit voté parce que j'entends des débats opposant la vie et la mort, je suis pour qu'on continue la recherche, qu'on renforce les soins palliatifs partout", a déclaré le chef de l'Etat.

"C'est une loi de fraternité et d'humanité", a-t-il ajouté. "Si on voit qu'il y a un enlisement, à ce moment-là, le référendum peut être une voix pour débloquer, mais je ne le ferais que si c'était bloqué", a-t-il annoncé.

"Frais d'incarcération" pour les prisonniers : Emmanuel Macron juge "la mesure pertinente"

Alors que le ministre de la Justice Gérald Darmanin espère rétablir les "frais d'incarcération" pour les prisonniers pour financer notamment "le fonctionnement des prisons", Emmanuel Macron a salué la mesure du Garde des Sceaux et estime qu'elle est "pertinente".

Emmanuel Macron veut renforcer le pouvoir de la police municipale

Interrogé par Robert Ménard, le maire de Béziers, sur le manque de moyens donnés à la police municipale, Emmanuel Macron s'est montré favorable à un renforcement de leur pouvoir : "Je souhaite que le gouvernement puisse prendre une loi qui permette à la police municipale, sous l'autorité du procureur, de faire les saisines, les flagrances, les amendes forfaitaires délictuelles, les actes du quotidien, si les maires le souhaitent".

"La criminalité liée au trafic de drogue" est "un fléau", fustige emmanuel macron

Interrogé sur le trafic de drogue, Emmanuel Macron estime qu'il s'agit d'un "fléau" et d'une "épidémie". "Pourquoi il y a des trafics, c'est parce qu'il y a des consommateurs", attaque-t-il. "Ce n'est jamais innocent, c'est grave de consommer", ajoute-t-il. "Cette criminalité liée au trafic de drogues a monté d’un étage. Nous avons mis en place des opérations “place nettes”, avec de vrais succès", a-t-il également mis en avant.

Gaza : "ce que fait le gouvernement de Netanyahou est inacceptable", juge emmanuel macron

Alerté dans une vidéo par un médecin urgentiste sur la situation à Gaza, Emmanuel Macron est interrogé par Gilles Bouleau sur le terme de "génocide". "Ce n'est pas à un responsable politique d'employer ce terme, c'est aux historiens en temps voulu. C'est un drame humanitaire et c'est inacceptable, c'est un drame et c'est horrible. Mon boulot c'est de tout faire pour que ça s'arrête », a déclaré Emmanuel Macron sur TF1.

"Ce que fait le gouvernement de Netanyahou (le Premier ministre israélien) est inacceptable" sur la situation humanitaire, appuie le président de la République. "Il n'y a pas d'eau, il n'y a pas de médicaments, on ne peut pas sortir les blessés. Ce qu'il (Netanyahou) fait est une honte", a-t-il insisté.

Emmanuel Macron évoque une possible réduction du nombre de fonctionnaires

Interrogé sur la possibilité de réduire le nombre de fonctionnaires pour réduire les dépenses publiques, Emmanuel Macron commence par faire la liste des agents de l’État indispensables : les militaires, les enseignants – "le nombre d’élèves réduit, je ne pense pas qu’il en faille beaucoup plus" – et les soignants.

Selon le président de la République, il est nécessaire de "moderniser, simplifier" pour se passer de missions aujourd’hui réalisées par des fonctionnaires mais qui pourrait être numérisées par exemple. "C’est une des pistes mais pas celle qui va créer le plus d’économie", estime-t-il.

Emmanuel Macron se dit pour la simplification des normes administratives

Interrogé sur la "simplification" administrative et les normes à la suite d'un reportage sur le sujet, Emmanuel Macron affirme que "ce combat est une priorité". "C'est un combat sur lequel, je pense qu'on peut avoir une majorité" au Parlement, poursuit-il. "Les règlements, les lois, on en a beaucoup trop, c'est vrai", reconnaît-il.

Emmanuel Macron martèle son opposition à une nouvelle augmentation d'impôts

Alors qu'Agnès Verdier-Molinié dénonce un "boulet fiscal tous les ans", notamment en ce qui concerne les entreprises, Emmanuel Macron s'est redit "totalement contre augmenter les impôts". "Durant les 8 ans qui viennent de s’écouler : pendant 2 ans, on a su baisser les impôts et tenir la dépense publique ensuite nous avons été confrontés à des crises historiques", s'est-il également défendu.

dÉficit public : Emmanuel Macron assume le "quoi qu’il en coûte"

Agnès Verdier-Molinié, la directrice de la fondation Ifrap, interroge Emmanuel Macron sur l'explosion de la dette en France ces dernières années. "On n’a pas eu ces cinq dernières années une gestion qui fait que c’est totalement fou par rapport à notre modèle. Sur le déficit, entre 2017 et 2019, on baisse les impôts de manière massive (…) en baissant les impôts on passe sous les 3 % de déficit en 2018-2019", s'est défendu le chef de l’État. "Puis on a eu la crise du Covid et le quoi qu’il en coûte, je l’assume complètement", a-t-il poursuivi.

Macron veut une concertation sur le financement du "modèle social"

Emmanuel Macron demande au gouvernement d'ouvrir un "chantier" sur le financement du "modèle social". Il veut aussi une "réflexion sur les formes de travail" et ses évolutions. "Notre modèle a 80 ans et repose beaucoup trop sur le travail aujourd'hui", pointe du doigt Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron exclut un référendum sur les retraites

Concernant la controversée réforme des retraites, Sophie Binet demande à Emmanuel Macron si un référendum pour l'abroger sera organisé. "La réponse est non sur les retraites", répond Emmanuel Macron. Il justifie son choix par la baisse du nombre de cotisant par retraité. "Si on abroge cette réforme, chaque année, il y a une dizaine de milliards d'euros à trouver. Si c'est la retraite à 60 ans, c'est 28 milliards (…) cet argent, on ne l'a pas", a justifié Emmanuel Macron.




"Cette réforme était nécessaire pour sauver notre système par répartition", justifie encore le chef de l’État.. "Si vous abrogez la réforme des retraites, vous irez expliquer à 1,5 million de Français qui ont 100 euros de plus de retraite par mois qu'ils vont les perdre", ajoute-t-il.

"Je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal", affirme Emmanuel Macron

Interrogé par la leader de la CGT, Emmanuel Macron exclut une nationalisation d'ArcelorMittal. "La réponse c'est d'avoir garantie et de développer (…) il faut mettre en place des clauses de sauvegarde, c'est-à-dire protéger le marché (de l'acier) européen", lance le président de la République Les "yeux dans les yeux", Emmanuel Macron promet de "sauver Dunkerque et Fos" où se trouve ArcelorMittal, en ayant "une politique qui protège notre acier".

"On est sortis du chômage de masse", se félicite emmanuel Macron

Interpellé sur le licenciement de 600 salariés d'ArcelorMittal par Sophie Binet qui l'incombe à sa politique, Emmanuel Macron a défendu son bilan depuis huit ans : "La politique que je mène depuis 2017 a permis de créer plusieurs millions d'emplois. (...) Pour la première fois depuis très longtemps, on est sortis du chômage de masse". Selon Emmanuel Macron, la France "est le pays le plus attractif d'Europe" qui "attire le plus de capitaux".

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, prend la parole

Après une première partie axée sur les questions internationales, l'émission va désormais aborder la question de la dette et du chômage, avec la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet face à Emmanuel Macron.

"Ça ne marche pas pour son économie" : Emmanuel Macron tacle Donald Trump sur les droits de douane

Interrogé sur les droits de douane mis en place par Donald Trump, Emmanuel Macron estime que le président américain "abîme la croissance américaine". "Ça ne marche pas pour son économie", tacle-t-il avant d'affirmer que la France résiste "mieux" que certains de ses voisins. Sur la question du cognac, il assure que la France va se "battre jusqu'au bout" pour limiter au mieux les risques qui pèsent sur le secteur.

"On ne peut pas abandonner l’Ukraine" qui "ne rentrera pas dans l’Otan"

"La première garantie de sécurité doit être une armée ukrainienne solide. On ne peut pas abandonner l’Ukraine comme elle ne rentrera pas dans l’Otan. Nous devons poser des forces de réassurance dans les territoires éloignés de la ligne de front", explique Emmanuel Macron sur le plateau de nos confrères. "Ce serait une force pour dissuader la Russie de continuer tout conflit", précise-t-il également.

"On a décidé d’aider l’Ukraine mais de ne jamais rentrer dans une escalade", explique Emmanuel macron

"Aujourd’hui, nous n’avons pas le cadre légal" de toucher au capital russe, a déploré Emmanuel Macron, interrogé sur les sanctions à déployer contre la Russie. "Ce capital donne des intérêts tous les mois, et on les utilise", a-t-il toutefois justifié, en évoquant l'aide financière apportée à l'Ukraine.

"Nous avons décidé d’aider l’Ukraine mais de ne jamais rentrer dans une escalade (…) Nous avons décidé de ne pas engager nos troupes en Ukraine en confrontation directe pour éviter une escalade et une IIIe guerre mondiale", assure également Emmanuel Macron. "On ne veut pas déclencher un IIIe conflit mondial", a-t-il insisté.

Guerre en Ukraine : "On veut la paix", affirme emmanuel Macron

Concernant la guerre en Ukraine, Emanuel Macron estime que c'est "notre sécurité" (de l'Union européenne) qui se joue. "Nous on veut la paix (…) notre objectif, c'est d'obtenir un cessez-le-feu sur terre, sur la mer et dans les airs pour 30 jours" afin de négocier avec la Russie, déclare-t-il. "Notre volonté, c'est de prendre des sanctions dans les prochains jours en lien étroit avec les Etats-Unis" si la Russie refuse un cessez-le-feu. Emmanuel Macron évoque notamment des "services financiers et les hydrocarbures".

"On voit surtout ce qui ne marche pas"

Face à des plaidoiries de Français dénonçant son bilan, Emmanuel Macron a jugé que "c’est classique dans notre pays, on voit ce qui ne marche pas". "On ne doit pas être trop pessimistes sur nous-mêmes, ne doutons pas, regardons devant", a poursuivi le président de la République.

Emmanuel Macron commence à s'exprimer

L'interview du chef de l'État a débuté sur TF1. Elle devrait durer environ deux heures et Emmanuel Macron va être interrogé sur de nombreux thèmes nationaux et internationaux. "Je veux essayer de dire que le défi des défis est de rester libre", a assuré en préambule le président de la République.

Emmanuel Macron prend un "sacré risque"

La longue allocution d'Emmanuel Macron divise le plateau d'"On Refait le Monde" sur RTL. Marcelo Wesfreid, chef adjoint au service politique du Parisien, souligne la prise de risque du chef de l'État.

Référendum : "Beaucoup de sujets sont sur la table", reconnaît le gouvernement

Lundi 12 mai, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a assuré sur RTL que "beaucoup de sujets sont sur la table" en ce qui concerne les consultations à venir d'Emmanuel Macron auprès des Français. "Je laisserai le président de la République annoncer les sujets sur lesquels il veut lancer des référendums, explique-t-elle. Mais ce n'est pas une surprise : depuis les vœux de cette année, le président de la République a mis cette question des référendums sur la table".

Qui pour interroger emmanuel Macron ?

Le président de la République devra s’exprimer sur le sujet des retraites, de la sécurité, des finances publiques ou encore de l’environnement lors de débats de 15 minutes. Il débattra notamment avec la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet et le maire de Béziers Robert Ménard mais également avec Salomé Saqué sur l'écologie. Emmanuel Macron répondra également à une interpellation du YouTubeur Tibo InShape.

Emmanuel Macron interrogé par Tibo Inshape : qui est l'influenceur à qui l'on prête des ambitions politiques ?

Le Youtubeur Tibo Inshape fera partie des personnalités qui interrogeront Emmanuel Macron, ce mardi 13 mai, dans le cadre d'une émission diffusée sur TF1. L'influenceur star, spécialisé dans la musculation, se positionne depuis plusieurs mois sur des questions politiques, ne cachant pas son intérêt pour la question.

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