"Si ce chat était révélé, nous serions cuits" aux États-Unis, les jeunes républicains éclaboussés par une fuite de messages racistes

Des dirigeants de groupes des jeunes républicains du Kansas, de l’Arizona, du Vermont et de New York sont dans l’œil du cyclone. Mardi 14 octobre, Politico a révélé qu’un groupe Telegram serait le repaire de messages particulièrement violents de la part de ces jeunes du parti de Donald Trump.

Ils tiennent effectivement des propos racistes, sexistes et antisémites depuis plusieurs mois. D’après Politico, ils comparent régulièrement les Afro-Américains à des "singes", soutiennent des élus républicains qui seraient favorables à l’esclavage, et utilisent souvent l’insulte "pédé". Parmi les autres messages abjects, il est question de viol et d’incitation au suicide au sujet de leurs rivaux.

Peter Giunta, ancien président des jeunes républicains de l'État de New York, est notamment visé pour un message sans équivoque : "J’adore Hitler." Lors de débats sur un scrutin interne, de nombreux membres de cette antenne en ont envoyé plusieurs vantant le nazisme. "Peut-on réparer les douches ? Les chambres à gaz ne correspondent pas à l’esthétique hitlérienne", a notamment écrit l’un d’entre eux, recevant de nombreuses réactions hilares. 

"Si ce chat était révélé, nous serions cuits", avait plaisanté l’un des internautes. C’est peu dire. La Fédération nationale des jeunes républicains s’est en effet très rapidement désolidarisée de ce groupe, déplorant, dans les colonnes de The Hill, des "propos ignobles et inexcusables", ainsi qu'un "comportement honteux, indigne de tout républicain et à l’encontre des valeurs que [leur] mouvement défend". Certains membres du groupe ont publié des excuses, regrettant une fuite destinée à nuire à leur carrière.