Agnès Buzyn se confie sur sa vocation de médecin, "une évidence"

Elle décrit la médecine comme "une évidence". Agnès Buzyn raconte dans Paris Match que petite, "tout le monde" autour d'elle était médecin. Fille d'une psychanalyste reconnue, amie de Françoise Dolto et d'un père chirurgien orthopédique rescapé de la Shoah, la ministre de la Santé se confie dans les pages de l'hebdomadaire sur sa vocation.

Agnès Buzyn se remémore notamment un souvenir d'enfant. Alors qu'elle est en classe de CP, une de ses camarades est absente. "La maîtresse a dit : 'Zoé est malade.' Une semaine après, elle a dit : 'Zoé est morte.' Elle avait une leucémie." raconte-t-elle. Plus tard, c'est à cette maladie qu'elle consacre ses années de recherche, jusqu'à devenir présidente de l'Institut national de recherche contre le cancer en 2011.

Dans le portrait que lui consacre Paris Match, Agnès Buzyn se confie également sur sa relation avec son ex-belle-mère Simone Veil, dont l'un des fils a été son mari. "C’était une belle-mère tout à fait extraordinaire, attentive, attentionnée, aimante. J’ai été très proche d’elle", raconte la ministre.

Avec la crise du Levothyrox, la polémique autour de la procréation médicale assistée (PMA) ou encore la fronde des buralistes face à l'augmentation du prix du paquet de cigarettes, Agnès Buzyn débute ses fonctions avec une série de "dossiers sensibles" relève l'hebdomadaire. "De beaux dossiers qui touchent à la vie des gens", conclut-t-elle.